tag:blogger.com,1999:blog-19434375059345443972024-03-13T16:13:16.927+01:00Cycle Adventure.
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.Carnet de voyage de nos périples à vélo.Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comBlogger33125tag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-76658070573979046412010-03-14T18:10:00.004+01:002010-03-14T20:36:48.800+01:00Nasca - Lima (bus) Derniers jours!<p>Et voilà, notre voyage à vélo s'est terminé 50km après Nasca.
Nous ne voulions pas rouler sur la Panamericaine pour plusieurs raisons:
<li>trop de bus et camions, ce qui rend la route stressante malgré les bas côtés (en mauvais état);
<li>la chaleur:35°C à l'ombre et de l'ombre il n'y en a pas sur la route
<li>le paysage est constitué de déserts de sable, de pierres sur des centaines de kilomètres et cela rend le parcours monotone bien que nous aimons le désert <p></p>
<p>Pour notre dernier jour à vélo, nous nous sommes levés très tôt (5h) pour éviter la chaleur et ainsi voir les lignes de Nasca situées à 30km de là. Sur la route, les péruviens ont construit un mirador pour admirer trois figures des lignes: la main, l'arbre et le lézard (quant à lui presque effacé)</p>
A Palpa on a pris le bus pour Ica. Nous nous sommes fait aider par un gars. En effet, pas facile de prendre un bus au vol avec des vélos. Les chauffeurs sont pressés et pas très aidants. Notre "aide" a fait le forcing en prenant un des vélos et en ouvrant la soute du bus. Sans lui, nous aurions pu attendre une éternité avant d'être pris. En tout cas, nous l'avons généreusement récompensé. A Ica nous avons pris un autre bus (terminus) pour Pisco. Didier avait envie de rejoindre la mer à vélo mais je ne voulais plus rouler.
On aurait mieux fait pourtant car, que ce soit dans le bus ou à la sortie de celui-ci, le résultat est le même, on s'est fait voler notre appareil photo, le GPS et notre argent! Pourtant nous sommes toujours prudents. Je crois que le passager assis derrière mon siège à pris notre "sac à main" par dessous mon siège. Heureusement que nous téléchargions régulièrement les photos sur notre ordinateur, seules celles des trois derniers jours sont perdues. <p></p>
En plus de s'être fait voler dans un bus où nous n'aurions jamais dû être, Pisco ne ressemble plus à rien car la ville a été rasée par un tremblement de terre...Quand à la plage, c'est poubelle land...Bel endroit pour se relaxer!Bref, on enrage. <p></p>
A Pisco, nous nous sommes fait encore aider par un autre gars pour prendre le bus pour Lima. Lui aussi a fait le forcing. Le chauffeur ne voulait pas ouvrir une soute vide.
Sur tout le trajet en bus, ce ne fut que désert. Etonnant; je n'avais aucune idée que Lima était entouré par un désert. <p></p>
Nous avions une semaine à "perdre" à Lima que nous avons découpé en deux parties. Les deux premiers jours (vendredi et samedi), nous avons logé au centre ville à l'hostal España hautement recommandé. C'est un bâtiment colonial regorgeant de tableaux et de sculptures. De notre chambre (minuscule), on a un vue sur les toits de Lima. Pas mal et pas cher. Deux jours s'est assez pour visiter le centre-ville et ses bâtiments coloniaux. Les restos sont deux fois plus chers que ce dont nous avions l'habitude et je suis déçue par leur manque de charme. Cusco est mieux. <p></p>
Samedi soir, je me suis coincé un nerf à l'épaule, j'ai très mal mais ça ne m' empêche pas de prendre la route pour Miraflores. C'était assez facile car on est dimanche et en plus il y avait une piste cyclable sur une bonne partie du trajet. En arrivant au bout de cette piste, on est tombé sur un groupe de cyclistes qui se préparaient à partir en balade. On s'est plié de bonne grâce à la séance photo et aux questions de certains. <p></p>
Après avoir fait le tour des hôtels, on a choisi le Friend House, un petit hôtel de quelques chambres où l'on pourra enfin cuisiner...C'est la guest house des Peace Corps (volontaires américains qui partent en mission pour deux ans). C'est dommage qu'il n'y ai pas d'autres touristes avec qui partager nos souvenirs. <p></p>
Miraflores, c'est un autre monde; beaucoup plus de ''blancs'' et des gens plus aisés. On ne se fait plus accoster dans la rue à tout bout de champ par des mendiants, des vendeurs ou des rabatteurs. En fait on se croirait presque en Europe.
On est également à quelques mètres des falaises qui surplombent la plage. Sur toute la longueur de ces falaises il y a un parc, très étroit mais ça a l'air vraiment très sympathique. <p></p>
Nous profitons des derniers jours pour aller courir et nager. La température de l'eau est excellente avec de très belles vagues. C'est l'occasion de prendre une leçon de surf. Le hic? Didier et moi sommes des éclopés: j'ai toujours mal à l'épaule et Didier a mal au genou après deux fois courir.
On ne trouve pas de boîtes pour nos vélos, il faut dire qu'il n'y a que deux magasins de vélo à Miraflores. Dans l'un d'eux il y avait bien une boîte, sale et trouée, que cet ''honnête'' commerçant a essayé de nous vendre... Nous avons finalement trouvé des boîtes pour frigo sur un amas de détritus d'un chantier. On a commencé par nettoyer les cartons ...Ensuite, jeu de pliage et découpes pour en faire de belles boites vélo.
Pour le dernier jour, faire nos sacs, un dernier repas dans un restaurant populaire, quelques pas dans le quartier pour aller voir la mer et nous voilà dans le taxi. On n'a même pas dû négocier le prix; notre hôte a appelé un taxi honnête qui n'a même pas demandé un prix plus élevé pour nos vélos. Du coup, on a été généreux en lui laissant 5 soles de pourboire (sur une course de 35 soles...)
L'enregistrement s'est passé sans problèmes également, le prix de 80€ par vélo était presque juste, on nous a juste ajouté les taxes...
Par contre, nous avons décidé de mangé quelque chose une fois dans la zone d'embarquement. Double erreur; il n'y avait qu'un resto et un snack (alors qu'il y avait plus de choix dans la zone publique) et les prix étaient apparemment légèrement plus chers qu'en ville. Légèrement? Seulement à première vue, en fait ils étaient en dollars! Le prix d'une bouteille d'eau en ville: 1 sol (25cent), à l'aéroport: 5 dollars(4€)!!!
Conclusion, on a dépensé nos derniers soles en cookies et dans une bouteille de Pisco...
</li>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-71478142343723255792010-03-12T20:36:00.003+01:002010-03-14T18:09:44.950+01:00C'est cher l'Amérique du Sud?<p>Pour vous donner une idée du coût de la vie ici, voici une liste non exhaustive des prix du Chili, Argentine, Bolivie et Pérou.
Les prix au Chili et Argentine sont plus élevés surtout au Sud où c'est moitié plus cher qu'au Nord. Ces deux pays ont le coût de la vie le plus élevé. Le transport quant à lui n'est pas cher ainsi que la bière par rapport en Belgique.
Pour ce qui est du coût en Bolivie et Pérou, manger dans un resto est quasi gratis. Je dirais même qu'il revient plus cher de se faire à manger que de dîner au resto surtout le midi. Par contre, tous les produits importés que cela soit l'électronique ou la nourriture tel que des Snickers reviennent au même prix que en Belgique. Aussi, il n'y a pas de campings au Pérou et Bolivie. Pas étonnant, le prix des logements sont très bons marchés (aptr de 2€).</p>
<strong></strong>
<strong><span style="font-size:85%;">Chili </span></strong><span style="font-size:85%;">(1000clp=1.30€)<strong> Argentine</strong>(10Ar$=2€)<strong> Bolivie </strong>(10bol=1€)<strong> Pérou </strong>(10NS=2.5€)</span></p>
<span style="font-size:85%;"><strong>Pain</strong> 9Ar$/kg .. 5bol /5 pains.. 2NS/ 10 pains</p>
<strong>Eau</strong> 5bol/2.5l.. 2.5NS / 2.5l..</p>
<strong>Bière</strong> 1000clp/L.. 9Ar$/L</span></p>
<span style="font-size:85%;"><strong>Lunch </strong>10ar$ à 25ar$.. 10bol.. 3NS /6NS Lima </span></p>
<span style="font-size:85%;"><strong>camping</strong> site 7000clp.. 10 à 44ar$.. pas ou très peu au Pérou et Bolivie</p>
<strong>Chambre (2p) </strong>10000clp..<strong> </strong>40 à 130ar$ (B.A).. 60 à 100Bol.. 15 à 50NS</span></p>
<span style="font-size:85%;">Avion Ushuaïa - Buenos Aires : 90€</span></p>
<span style="font-size:85%;">Bus Buenos Aires - Salta: 65€ avec siège semi-cama (18H)</span></p>
<span style="font-size:85%;">Bus Sucré - La Paz (Bolivie): 15€ avec lit (12h)</span></p>
<span style="font-size:85%;">Bus Pisco - Lima: 3€ (3h)</span></p>
<span style="font-size:85%;">
</span><span style="font-size:85%;"></span>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-52139595460663142682010-03-04T03:02:00.010+01:002010-03-07T22:51:14.460+01:00Cusco à Nasca - 666km<p><em>Cette partie du voyage s'avère la plus difficile mais aussi la plus belle. IL nous aura fallu 9 jours pour arriver à Nasca en passant chaque jour des cols. Chaque jour, je me disais que le lendemain je prendrai un camion pour arriver à l'étape suivant et ce ne fut jamais le cas. Au final, nous avons été récompensés par une descente de 90km dans un paysage aride.</em></p>
<strong><span style="color:#006600;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S48ZaTbLGTI/AAAAAAAAAJg/9XQqqIraPu8/s1600-h/Cusco+006.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444598414195759410" border="0" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S48ZaTbLGTI/AAAAAAAAAJg/9XQqqIraPu8/s320/Cusco+006.jpg" /></a>Dimanche 21 février
Cuzco
Ensoleillé et chaud, nuageux et froid puis pluvieux. Tout ça dans la même journée...
</span></strong>Nous avons discuté longuement avec le propriétaire d'un magasin-musée de textiles situé sur la Plaza de Armas, il vend à de vrais amateurs ou collectionneur mais c'est fait un plaisir de nous expliquer comment faire le tri entre le vrai et le faux dans les échoppes. Il nous a également expliqué pourquoi les problèmes d'inondations et de glissements de terrains étaient prévisibles. Une visite instructive et intéressante.
Promenade dans la ville et découverte du marché central, l'un des plus intéressant qu'on ait vu; fruits, légumes, viandes, fromages, épicerie, textile et une allée dédiée aux abats. Cette allée vaut le déplacement à elle seule (âmes sensibles s'abstenir...): museaux de boeufs et moutons, testicules de boeufs, tripes, langues, oreilles, etc, rien ne se perd ici!
Et bien sûr, plein de petits stands où l'on mange pour trois fois rien et on ne s'en est pas privé.
A propos de repas, nous avons déniché le pire restaurant (au niveau cadre) de notre vie; une pièce de trois mètres sur quatre, deux tables, le sol recouvert de paille. Le reste de l'immeuble s'est effondré, plus de toit, juste un auvent de paille, un trou béant dans le sol et une gamine qui racle l'eau (il pleuvait des cordes)pour l'empêcher de pénétrer dans le ''resto''...Étonnamment, on y a bien mangé et les deux couples de français que nous y avons emmené ont apprécié. Je n'ose quand même pas imaginer l'état de la cuisine...
</p>
<strong><span style="color:#006600;">Lundi 22 février
Cuzco
Frais, Nuageux avec averses.
</span></strong>On s'est décidé à acheter un poncho pour les longues soirées d'hiver d'Angel. C'était sois-disant de la laine d'alpaga (ça ressemble à un lama) et on avait réussi à avoir un bon prix. Arrivés à l'hôtel, pour lever le léger doute que nous avions, nous avons fait le test du briquet (la laine brulée s'effrite tandis que le synthétique durcit) et le poncho était en fibres synthétiques...Direction l'échoppe avec notre briquet. Là ils nous soutenaient que c'était normal jusqu'à ce qu'on mentionne notre visite chez le spécialiste du magasin-musée. On a été remboursé immédiatement...
</p>
<strong><span style="color:#006600;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S48ae8T_eqI/AAAAAAAAAJo/5ElZbYSFhC8/s1600-h/Cusco+Puquio+003.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444599593402596002" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S48ae8T_eqI/AAAAAAAAAJo/5ElZbYSFhC8/s320/Cusco+Puquio+003.jpg" /></a>Mardi 23 février
80km
Limatambo
Alt: 2615m
10° Nuageux et pluvieux.
</span></strong>C'est parti pour les montagnes russes! Départ à 3440m, on monte à 3660m pour sortir de Cuzco, on descend de 200m pour remonter à 3755m. Là ça accélère; on s'est arrêté à Limatambo après 27km de descente ininterrompue (pas le moindre coup de pédale) et demain ça continuera...
On a eu du vent de face et de la pluie. La météo nous en voulait aujourd'hui...On est resté deux heures sous un petit auvent en attendant que ça passe car malgré tout ce qu'on a enduré en Patagonie, la flotte, on a perdu l'habitude (et l'envie) de rouler dessous. Tout au long des 27 derniers kilomètres, nous sommes passés par: au dessus des nuages, dans les nuages et sous les nuages. Voir ces masses blanches perdues entre ces montagnes, quel spectacle!
On pensait camper mais vu l'état du ciel (et le prix dérisoire des hôtels dans les petits villages,15sol la chambre), on a joué la sûreté. On a quand même fait notre popote dans la chambre; camping de luxe pour fêter notre cinq millième kilomètre qui coïncide avec notre étape. </p>
<strong><span style="color:#006600;">Mercredi 24 février
57km
12km après Curahuasi
Alt: 3017m
30° ensoleillé puis 26°nuageux, pluie le soir.
</span></strong>Quelle nuit! Malade comme un chien, j'ai passé ma nuit entre la chambre et les toilettes. On a hésité à reprendre la route mais comme je me voyais mal rester un jour entier à Limatambo, on a pris le risque. Ce fut dur une bonne partie de la journée mais en fin de journée, une fois mes forces revenues, j'ai pu aider Angélique pour les 15 derniers kilomètres ( à l'aide de notre super laisse).
18km, c'est la descente de ce matin, seulement freinés par les travaux de remise en état de la route dont certaines parties ont été emportées par les eaux. Ajoutés à celle d'hier, ça nous fait une descente totale de 45km! Bon, évidemment, ce sont des plaisirs qui se paient. En bas nous étions à l'altitude de 1892m et ce soir, on dort à plus de 3000m...La journée fût looongue. Et c'est pas fini, demain on doit encore monter de 1000m...
On avait monté la tente dans un pré à côté de l'église d'un petit village. Une brave dame estimant que ce n'était pas sûr (deux voyageurs se seraient fait voler leurs vélos dans les mêmes conditions l'an passé) nous a ouvert la porte d'une petite maison en terre séchée pour qu'on y passe la nuit. Elle a bien fait, il s'est évidemment mis à pleuvoir. Il fait plus chaud par ici et les mouchettes ont fait leur apparition; le problème est qu'elles piquent...
</p>
<strong><span style="color:#006600;">Jeudi 25 février
59km
Abancay
Alt: 2459m
Ensoleillé et chaud puis nuageux et l'averse habituelle vers 16h...
</span></strong>4002m, on l'a fait! On a terminé les 22 derniers kilomètres de cette foutue ascension. On vient de grimper de 2210m en deux jours et en 55km!!!
La grimpette d'aujourd'hui nous aura pris trois heures et quart, la descente de 37km par contre, seulement une heure. Et quelle descente!
Nous voici à Abancay, ville sans charme où nous avons déniché un petit hôtel pas cher (Gran Hotel)(5€) histoire de prendre une bonne douche et dormir dans un bon lit avant de nous lancer sur la route de Nazca; 480km sans beaucoup de villages où nous ravitailler.
</p>
<strong><span style="color:#006600;">Vendredi 26 février
88km
Puente Huayquipa
Alt: 2448m
25° ensoleillé puis pluie à partir de 16h.
</span></strong>14 kilomètres ce matin, 37 kilomètres hier: au total 51km de descente ininterrompue! Record battu!
On est descendu jusque 1780m, on est alors entré dans une vallée encaissée sur une route vallonnée et on monte petit à petit. La route est très agréable et facile malgré le soleil qui tape dur et cette chaleur moite.
Les pluies des derniers jours ont encore fait des dégâts et des ouvriers nous ont fait passer un gué en bulldozer...C'était gag!
On voulait camper mais comme toujours, il s'est mis a pleuvoir vers seize heures et puisque nous sommes passé à côté d'un hospedaje, on a décidé d'y rester. On a bien fait car il pleut des cordes maintenant. Concernant cet hospedaje, c'est, et de loin, le pire qu'on ait eu; cloisons en unalite d'une hauteur d'1m80, pas de porte, lits défoncés (on dirait des hamacs), draps sales et pas de lumière. Evidemment, pas de salle de bain (on s'est lavé sur le balcon avec un pot d'eau). C'est aussi un resto mais vu l'état de la pièce où la patronne cuisine, je ne demanderais même pas de l'eau chaude pour le thé...Enfin, on est à l'abri de la pluie et avec un peu de chance il n'y a pas de puces sur les lits...
</p>
<strong><span style="color:#006600;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S48brzT7qKI/AAAAAAAAAJw/eVbqvV4jnI0/s1600-h/DSC_1191.JPG"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444600913836353698" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S48brzT7qKI/AAAAAAAAAJw/eVbqvV4jnI0/s320/DSC_1191.JPG" /></a>Samedi 27 février
66km
Promesa
Alt: 3477m
27° Ensoleillé avec passages nuageux et pluie vers 15h
</span></strong>On a dormi à deux dans mon lit car il y avait trop d'insectes qui voulaient dormir avec Angel...On était bien, dans la ''chambre'' voisine, une famille dormais à trois dans un lit d'une personne...
On est crevé. Hier on trouvait facile de monter aussi progressivement, mais mine de rien, ça laisse des traces (sans compter notre ascension de fou des jours précédents). De plus, le soleil tape dur sur nos frêles épaules et le taux d'humidité est élevé.
Bilan de la journée: 66km et plus de 1000m de dénivelé positif!
Arrivés à un péage, on nous a conseillé de nous arrêter car il allait faire très mauvais et très froid rapidement. C'était même instantanément! On n'a même pas eu le temps de monter la tente que nous étions trempés jusqu'aux os en moins d'une minute! Des torrents d'eau et puis de grêle se sont abattus sur nous. La tente aussi fût trempée car, dans la précipitation, Angélique a eu la bonne idée de casser une des armatures de la tente...Heureusement, les responsables du péage ont mis une pièce à notre disposition et nous dormirons donc au sec.
Les péages sont installés (parfois au milieu de nulle part) pour financer la réfection des routes, ce qui dans ce cas ci nous permet de rouler sur une voie parfaitement neuve depuis Abancay. Evidemment, les cyclistes ne paient rien.
</p>
<strong><span style="color:#006600;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S48dE4J9R9I/AAAAAAAAAJ4/jqcvC4DHlAs/s1600-h/DSC_1180.JPG"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444602444145051602" border="0" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S48dE4J9R9I/AAAAAAAAAJ4/jqcvC4DHlAs/s320/DSC_1180.JPG" /></a>Dimanche 28 février
51km
Pampamarca
Alt: 4217m
16° mais le soleil nous réchauffait, pluie et 5°...
</span></strong>Quelle journée! On a commencé par monter, dès le départ, en lacets serrés jusqu'à 4202m. Près de 800m de dénivelé en 11km! Durant l'ascension, la vue était magnifique sur l'étroite vallée que nous quittions. Nous avons eu tout le loisir pendant ce long effort de pouvoir admirer deux couples de condors planant au dessus de nous. Quand on voit la taille de leur ombre au sol, on est content de ne pas faire partie de leurs proies potentielles...
Notre carte routière mentionne un col à 4300m. On pensait y être assez rapidement mais on a déchanté; à cette altitude, on voyait au loin la route grimper. Résultat, on passe le vrai col sous la pluie et dans le froid (5°). L'altitude? 4532m. On n'a jamais été aussi haut et on a même pa pu en profiter avec ce temps pourri. Pour la première fois, j'ai pris des feuilles de coca car quelques centaines de mètres avant le sommet, mes forces me lâchaient et comme ça a l'air de fonctionner chez Angel, pourquoi pas? Je ne saurais probablement jamais si c'est la petite pause pour les prendre ou la coca qui a fait que la fin a été plus facile.
On est arrivé trempés dans un petit village (Pampamarca) où la seule hospedaje est minable; la chambre pue, il n'y a pas de lumière, juste une bougie et un trou nauséabond qui sert de toilette au fond de la cour. Tout ce confort pour le même prix (non négociable) que notre petit hôtel avec salle de bain privée à Abancay...Enfin, on est au sec et ce sera notre nuit la plus haute.
On se sent fatigué physiquement mais heureusement, j'ai encore assez d'énergie pour aider Angélique dans les côtes. Malgré son courage, elle commence aussi à fatiguer mentalement. J'espère quand même que nous pourrons arriver à Nazca sans faire de stop. </p>
<strong><span style="color:#006600;">Lundi 1 mars
106km
Puquio
Alt: 3236m
18° Ensoleillé avec passages nuageux.
</span></strong>Toujours plus haut! On a commencé à grimper dès la sortie du village pour nous retrouver à 4530m. Une fois là, on redescend et on remonte...Pour arriver à 4550m! Nous roulons alors pendant une trentaine de kilomètres aux alentours de 4500m (on repassera deux fois à 4550m). Vient alors la récompense de tous ces efforts; une quarantaine de kilomètres de descente vers Puquio. On échappe à la pluie pour une fois, mais nous passons dans les nuages et là, il fait froid (8°). Comme il nous fût impossible de trouver du pain dans les deux villages que nous avons traversé, on a survécu grâce à nos réserves de Snickers. Donc, on s'est arrêté dans le premier resto de la ville pour nous refaire une santé...
Angélique était très pessimiste, elle pensait que la route serait trop dure et qu'on n'arriverait pas à Puquio. J'étais persuadé que c'était possible en l'aidant, mais je n'imaginais pas qu'on y arrive aussi tôt(à 14h!).
</p>
<p><strong><span style="color:#006600;">Mardi 2 mars
58km
Pampa Galera
Alt: 4165m
20° ensoleillé, 10° nuageux...
</span></strong>On y est! L'ultime col de notre voyage! Ce ne fût pas sans peine, 300m d'ascension comme petit déjeuner (3520m) puis on est redescendu à 3111m avant d'attaquer la côte finale, 25km de grimpette quand même! Nous n'en pouvions plus, pour ma part, le moral n'y était plus après notre descente et la fatigue accumulée ces derniers jours se faisait bien sentir. On est passé par la case feuilles de coca pour se remonter un petit peu. On est arrivé vers 17h au col; dans le froid et le brouillard. On a posé la tente à l'entrée de la réserve naturelle Pampa Galera où vivent un grand nombre de vigognes (animal de la même famille que les lamas mais non domestiqué et protégé). La température nous rappelle un peu nos soirées patagoniennes, ce fût donc popote dans la tente et promesse de bien dormir dans nos bons duvets... </p>
<strong><span style="color:#003300;">Mercredi 3 mars
101km
Nazca
Alt: 595m
36°, Ensoleillé.
</span></strong>Ouf, c'était le dernier col! On est descendu sur Nazca, et quelle descente; 3500m de dénivelé négatif et une descente ininterrompue de 64km!
Ce matin, il faisait 8° à notre lever (avant six heures pour voir le lever du soleil) au milieu des vigognes et à notre arrivée à Nazca, il y avait 36° (à l'ombre). Quel choc...
Il n'y a pas grand chose à faire ici et vu la chaleur, tant mieux, ça nous a permis de nous reposer dans un petit hôtel bien sympathique avant d'aller prendre un apéro (pisco sour évidemment) bien tassé. Conclusion, avec un seul verre j'étais bourré...
</p>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-3989323086251573222010-02-21T19:59:00.005+01:002010-02-23T00:02:09.115+01:00La Vallée Sacrée - Pisac à Cusco - 266km<div>
<p><strong><span style="color:#003300;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S4MJYQxpbbI/AAAAAAAAAJA/YIW3hOz3Af8/s1600-h/DSC_1036.JPG"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5441203087218404786" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S4MJYQxpbbI/AAAAAAAAAJA/YIW3hOz3Af8/s320/DSC_1036.JPG" /></a>Mardi 16 février</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">100km</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">3km après Huambutio Alt: 3058m</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">26° Ensoleillé</span></strong>
Même si la route ne descend pas tout le temps, sur la journée le dénivelé est négatif. Ce qui explique que nous enchainons des kilométrages importants ces derniers jours. Nous avons suivi le cours d'une rivière. Les vallées deviennent encaissées et ça rend la route d'autant plus intéressante. Nous avons vu nos premiers vestiges incas importants; le mur de Pikillaqta. Vraiment impressionnant. Nous sommes également passés à côté de deux villages sinistrés suite aux inondations; dans l'un d'eux, les (pauvres) maisons en terre séchée ont bien triste allure. Du moins pour celles qui ne sont pas complètement détruites ou encore sous eau. Comme souvent, c'est encore les plus démunis qui souffrent...Nous avons pris la décision de bifurquer vers Pisac (où nous attends un site presque aussi beau que le Machu Pichu d'après le Guide du Routard) sans passer par Cuzco. En fait, depuis quelques jours nous collectons les informations à propos du Machu Pichu, et il apparaît qu'il serait possible de s'y rendre. On va donc essayer et on ira se reposer à Cuzco après.A propos de la route de Pisac, depuis que nous avons quitté la route principale, nous roulons dans une espèce de canyon. C'est le plus bel endroit qu'on ait vu au Pérou pour le moment. Vraiment une route magnifique!</p>
<strong><span style="color:#003300;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S4MKQUNcLZI/AAAAAAAAAJI/3pTQ39Cmrt8/s1600-h/Perou+017.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5441204050212957586" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S4MKQUNcLZI/AAAAAAAAAJI/3pTQ39Cmrt8/s320/Perou+017.jpg" /></a>Mercredi 17 février</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">24km Pisac Alt: 2981m</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">19° Nuageux et une averse l'après-midi</span></strong>.
Après les informations positives sur le Machu Pichu, nous avons droit au négatif. D'après l'office du tourisme de Pisac, le site serait fermé. Pisac a également été touchée par les inondations; le pont permettant d'entrer dans le village est descendu de deux mètres et le commissariat de police a été emporté...Nous sommes seuls dans notre hôtel et nous n'avons croisé que quelques touristes, ce qui contraste avec le nombre important de marchands d'artisanat présents dans le village. De même, certains restaurants ou hôtel sont fermés. Voilà sans aucun doute les effets de l'annonce de la fermeture du Machu Pichu; les touristes ont probablement annulé en masse leurs voyages.Pour notre souper, on est allé dans un petit restaurant tenu par une allemande. Service à l'européenne et musique classique dans un cadre sympathique. C'est agréablement relaxant.
</p>
<strong><span style="color:#003300;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S4MLbZy6DtI/AAAAAAAAAJQ/ugIjT-TxjQo/s1600-h/DSC_1056.JPG"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 213px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5441205340202471122" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S4MLbZy6DtI/AAAAAAAAAJQ/ugIjT-TxjQo/s320/DSC_1056.JPG" /></a>Jeudi 18 février</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">58km Ollantaytambo Alt: 2850m</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">25° Nuageux avec éclaircies et une averse</span></strong>
Intéressant cette visite du site de Pisac; une grimpette sur la montagne par les terrasses, les ruines d'ensembles d'habitations, de bains, d'une forteresse et enfin du temple du soleil. Et évidemment, une vue magnifique sur la ''Vallée Sacrée des Incas''. Nous avons pris la route vers quatorze heures avec le projet de poser notre tente dans un chouette endroit pour la nuit. Raté! En traversant les villages (qui ont tous une partie plus ou moins importante sinistrée) nous n'avons rien trouvé. Nous sommes donc arrivés à Ollantaytambo où nous attend notre second site de la Vallée Sacrée des Incas. La route descendait, ce qui nous a encore permis de faire autant de kilomètres en trois heures et demie. Seuls les dix derniers kilomètres vallonnés et avec un fort vent de face furent durs.Le village d'Ollantaytambo est probablement le plus beau que j'ai vu lors de ce voyage en Amérique du Sud; il est bâti sur les bases du village inca, ce qui donne un ensemble de rues étroites aux murs de grosses pierres formidablement bien ajustées avec encore ici et là les linteaux d'origine au dessus des portes. Des canalisations courent également le long des ruelles pavées amenant l'eau de la montagne. Le tout, dominé par les ruines de la forteresse inca. Splendide.Ici aussi on ressent le manque de touristes; des hôtels et des restaurants sont fermés et on croise peu de ''gringos'' dans les rues.
</p>
<strong><span style="color:#003300;">Vendredi 19 février</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">45km Juste avant Chinchiro Alt: 3708m</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">27° Ensoleillé ce matin puis couvert et une averse en fin d'après-midi</span></strong>
Cette fois, c'est définitif; nous n'irons pas au Machu Pichu. Le site est fermé jusqu'au premier avril. Nous avons également appris que le carnaval de Cuzco était annulé en raison des évènements météorologique du mois passé. La priorité est à la reconstruction. Lot de consolation, la visite du site d'Ollantaytambo ce matin. Quelques beaux ajustements de pierres et des murs de granit taillé impressionnants. Le tout évidemment à flancs de montagnes histoire de nous offrir de superbes vues. Merci les incas.On a repris la route vers Cuzco et l'arrivé à Urubamba marquait la fin de notre semaine de la facilité. En effet, une côte de 24km nous a fait passer de 2900m à 3750m. Quand on n'a plus l'habitude, c'est long...Et c'est en haut de cette côte que nous avons posé la tente sous la pluie. Elle est gentille la pluie, elle a attendu que nous arrivions en haut pour nous arroser!
</p>
<strong><span style="color:#003300;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S4MMWLJn1OI/AAAAAAAAAJY/7KiWjAcga6U/s1600-h/DSC_1112.JPG"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5441206349883495650" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S4MMWLJn1OI/AAAAAAAAAJY/7KiWjAcga6U/s320/DSC_1112.JPG" /></a>Samedi 20 février</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">39km Cuzco Alt: 3439m</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">Pluie, brouillard le matin et progressivement ensoleillé. Pluie le soir.,</span></strong>
Après la petite éclaircie de hier soir, la pluie a continué à tomber cette nuit. Au petit matin la tente était au milieu d'une mare. On a tout démonté sous la flotte et on a pris notre petit déjeuner dans un abri quelques centaines de mètres plus loin. Avec seulement 5°, le porridge bien chaud était le bienvenu. Avant de prendre la route, on a attendu que le brouillard se lève car celui-ci plus la façon de conduire des péruviens équivaut à jouer à la roulette russe...Nous sommes à Cuzco; très belle ville et assez aérée, ce qui permet d'en profiter sans trop de stress lié à la circulation. On a eu un peu de mal à trouver un hôtel bien à un prix convenable mais pour finir on a une belle vue sur la place principale. On a eu le temps d'aller visiter la forteresse de Saqsaywaman sur les hauteurs de la ville.
</p></div>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-4649962238829090912010-02-21T19:52:00.005+01:002010-02-22T23:42:06.319+01:00Copacabana - San Pedro (avant Cusco)- 422km<div><p><strong><span style="color:#003300;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S4MH0CoqqSI/AAAAAAAAAI4/e_HllHzji3c/s1600-h/DSC04000.JPG"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5441201365435722018" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S4MH0CoqqSI/AAAAAAAAAI4/e_HllHzji3c/s320/DSC04000.JPG" /></a>Jeudi 11 février</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">75km dont 2km de piste</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">Entre Juli et Ilave Alt: 3848m</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">20° Ensoleillé</span></strong>
Copacabana est réputée pour ses baptêmes de véhicules; on vient d'argentine spécialement pour ça. On décore la voiture de fleurs et de cotillons et on l'asperge d'eau bénite pendant que le propriétaire et ses amis ou sa famille s'abreuvent de bière ou d'alcool (on en donne aussi à la voiture). Bien évidemment, après s'être bien désaltérés, tout ce petit monde reprend la route!De toute façon, la voiture est protégée, il ne peut rien arriver...On a réussi à dépenser nos derniers boliviano jusqu'au dernier centavo (nourriture pour deux jours car il n'y a pas de distributeur d'argent au Pérou avant une centaine de kilomètres).Nous y voilà; le Pérou, dernier pays que nous traversons lors de ce voyage. Nous nous attendions à des douaniers péruviens pointilleux ou casse-pieds mais, c'est tout le contraire. Le douanier a tamponné notre passeport sans même vérifier la page où figurent nos noms...Les ''ola gringo'' des enfants et de certains adultes nous ont accompagnés tout au long de la journée. Ce soir, on s'est un peu éloigné de la route pour monter la tente. On pensait avoir trouvé un endroit discret mais il y a pas mal de gens qui empruntent ce chemin à pieds. Nous avons donc eu la chance de pouvoir parler avec certains de ces paysans. Certains nous demandent si on ne veut pas leur acheter quelque chose, mais malgré nos refus, ils gardent toujours le sourire. Nous avons pris des photos d'une famille et promis de les leur envoyer. On imprimera ça à Puno mais il n'y a pas de poste et pas d'adresse! Il nous faudra envoyer les photos par le bus avec juste le nom du destinataire sur l'enveloppe...</p>
<strong><span style="color:#003300;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S4MGM9JOSjI/AAAAAAAAAIo/lrzAGM5K6co/s1600-h/Perou+002.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5441199594435136050" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S4MGM9JOSjI/AAAAAAAAAIo/lrzAGM5K6co/s320/Perou+002.jpg" /></a>Vendredi 12 février</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">77km dont 7 km de piste Puno Alt:3830m</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">18° Pluie, nuages et soleil</span></strong>.
On s'est mis à l'heure péruvienne. Cela signifie que le soleil se couche une heure plus tôt qu'en Bolivie, c'est à dire vers 18h15! Nos journées de vélo vont être courtes car si on veut manger avant la nuit, on doit s'arrêter à 16h30 maximum...Hier, à 20h on était déjà couché...A propos de la nuit passée; on a essuyé des vents terribles qui faisaient claquer la toile de tente. Je dis du mal de notre tente, mais il faut reconnaître que pour ce qui est de sa résistance au vent, c'est très efficace, rien ne bouge. Par contre, avec le vent, la pluie à tendance à s'infiltrer dessous et ça, c'est pas bien du tout.Dès la sortie de Ilave, la route, qui jusque là était parfaite, c'est dégradée; ce n'était plus que trous et bosses pendant 20km. Pire que beaucoup de pistes que nous avons empruntées.En comparaison avec la Bolivie, la vie va être un peu plus facile question nourriture car on peut trouver de tout dans les petits supermarchés. On va enfin pouvoir varier un peu nos repas.
</p>
<strong><span style="color:#003300;">Samedi 13 février</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">93km Entre Caracara et Pucara Alt: 3855m</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">20° Nuageux le matin avec une averse. Ensuite ensoleillé</span></strong>.
Mon compteur a rendu l'âme. Il y a bien celui d'Angélique, mais parfois il s'affole (surtout à basse vitesse en côte. Ou alors elle roule vraiment à plus de 80km/h dans ces côtes...). Heureusement, nous avons le GPS prêté par Marc (voir nos remerciements) pour prendre le relais.Route facile exception faite des trois premiers kilomètres qui nous ont emmenés à 4000m d'altitude.De longues lignes droites jusqu'à Juliaca, ville on ne peut plus chaotique: des moto-taxis, des vélo-taxis, des taxis, des minibus, des voitures, le tout dans un capharnaüm pas possible. Heureusement, on s'y est fait et ça devient presque un jeu de circuler là-dedans.Depuis quelques kilomètres, la route passe entre de vertes collines en suivant le cours d'une rivière. C'est moins monotone et plus facile pour trouver un coin pour camper.
</p>
<strong><span style="color:#003300;">Dimanche 14 février</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">95km Santa Rosa Alt: 3995m</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">25° Ensoleillé</span></strong>
Route en léger faux plat montant mais facile car le vent nous poussait. 20 km/h de moyenne sans forcer (arrêts non compris)Ce dimanche, c'est carnaval dans les villages où nous sommes passés. On s'est arrêté à Ayaviri. Des fanfares, beaucoup de gens déguisés et aussi beaucoup de gens saouls. Juste en dehors de la ville on a d'ailleurs vu un type cuver son vin( ou je ne sais quoi d'autre) dans un fossé et à l'entrée de Santa Rosa, un autre gisait à côté de sa bicyclette au milieu d'une rue... Les enfants quand à eux s'amusent à asperger les gens d'eau ou d'une espèce de liquide coloré. On a eu la chance d'y échapper, même si certains ont essayé, mais ils visent mal...Ce soir, on a décidé de ne pas monter la tente; on dort sous un toit, protégés par de petits murets. C'est, je pense, un marcher artisanal . Angélique adore camper à la ''belle étoile''. Il y a juste un truc qui la dérange; les insectes. Et comme les insectes adorent nos lampes frontales...Il est 20h30 et comme le soleil se couche vers 18h15, ça fait un bail qu'il fait noir. Donc, Angel dort déjà et je ne vais pas tarder à l'imiter. Bonne nuit.
</p>
<strong><span style="color:#003300;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S4MG3Ril6lI/AAAAAAAAAIw/5KMGISUhoOc/s1600-h/Perou+010.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5441200321464756818" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S4MG3Ril6lI/AAAAAAAAAIw/5KMGISUhoOc/s320/Perou+010.jpg" /></a>Lundi 15 février</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">82km San Pedro Alt: 3490m</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">19° Nuageux et pluie ce soir</span></strong>
La journée a commencé d'une drôle de manière; trois cent mètres après que nous nous soyons mis en route, nous sommes passé à côté du cadavre d'un cycliste étendu sur la route. Un pauvre bougre qui s'en allait probablement travailler pour faire vivre sa famille...Il y a mieux comme début de journée.Vingt cinq kilomètres plus loin (et plus haut), nous arrivons à 4352m; notre plus haut col à ce jour. Comme Angélique avait peur de s'endormir (hé oui, au dessus de 4000m, mademoiselle s'endort!), elle s'est mis à mâcher des feuilles de coca. Et on dirait bien que ça fonctionne!Quelques kilomètres plus loin, nous avons profité de sources d'eau chaude pour nous relaxer un peu.Nous comptions camper ce soir, mais à la sortie de Sicuani, de gros méchants nuages nous ont pris en chasse, on a roulé comme des fêlés pour leur échapper et heureusement, on a trouvé un petit hostal juste avant la douche...Ouf!</div>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-27717583736155108402010-02-21T19:47:00.004+01:002010-02-22T23:29:40.335+01:00La Paz - Copacabana - 157km<div><p><strong><span style="color:#003300;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S4MFEMKvbDI/AAAAAAAAAIg/frtUOyTEXKM/s1600-h/DSC_0806.JPG"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5441198344337583154" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S4MFEMKvbDI/AAAAAAAAAIg/frtUOyTEXKM/s320/DSC_0806.JPG" /></a>Samedi 6 février</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">La Paz</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">21° Ensoleillé</span></strong>
On a trouvé un kit de réparation pour notre réchaud, c'est le moment fort de la journée. Le reste du temps est passé à flâner dans les rues de La Paz.</p>
<strong><span style="color:#003300;">Dimanche 7 février</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">La Paz</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">22° Ensoleillé</span></strong>
Angel a participé à une mini course cycliste organisée par Cristian (il est président de l'association cycliste de La Paz); 12km en côte sur la bande latérale de l'autoroute. Je n'avais pas trop envie d'y participer et comme j'étais là, je me suis retrouvé juché sur une moto comme ''photographe officiel'' de l'événement...Hé oui, comme au Tour de France! Expérience intéressante, tant pour moi que pour Angélique. Elle l'a senti passer; démarrer à 3700m d'altitude en essayant de faire bonne figure parmi tout ces mecs montés sur leurs beaux vélos de course, c'est autre chose que d'y aller cool avec nos bagages...Cristian râlait sur les trois ou quatre participants sans casque, comme pour moi l'autre jour, par contre, que je n'ai pas de casque sur la moto ne lui posait pas le moindre problème...Comprenne qui pourra.
<p></p>
<strong><span style="color:#003300;">Lundi 8 février</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">97km Chua Alt: 3822m </span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">19° ensoleillé puis nuageux</span></strong>
Quelle drache ce matin, des trombes d'eau s'abattaient sur la ville. Heureusement, ça a cessé avant huit heures, l'heure de notre départ. Enfin, théoriquement...Nous devions, Max, Aaron et moi, rejoindre Angélique et Chantal à El Alto, en haut de la côte où Cristian et Luisa les avaient emmenées. Bref, nous étions à temps au rendez-vous, mais personne n'était prêt; on est parti à neuf heures dix! Comme d'habitude, les dix kilomètres de côtes furent plus faciles pour moi que pour mes compagnons. Pourtant Max est un vrai coureur cycliste. J'ai dû rater ma vocation...El Alto, située à 4000m d'altitude, est la continuité de La Paz. C'est la ville populaire, voire pauvre. Plus d'un million d'habitants et une activité digne d'une fourmilière. On a dû se faufiler entre un nombre impressionnant (des centaines) de minibus (les micros, qui sont les transports en communs locaux). Ceux-ci roulent n'importe comment et s'arrêtent n'importe où sans oublier de couper notre route sans crier gare. En fait, quand on pige la façon de fonctionner de ces véhicules, ça devient facile, c'est même presque un jeu.Quelques kilomètres après la sortie de la ville, nous croisons Tom, un cycliste anglais qui est tout heureux de nous voir car nous sommes les premiers cyclistes qu'il rencontre en trois mois de voyage. Quelques minutes plus tard, arrive un canadien bientôt suivi de deux américains...Lui qui n'avait vu personne, il est servi!Nous avions prévu de planter notre tente au bord du lac Titicaca (plus haut lac navigable au monde et plus grand lac d'Amérique du Sud). Nous pensions trouver un chouette petit endroit bien à nous, et bien c'est raté. Tout est urbanisé; nous traversons village après village. Nous avons fini par planter la tente sur une plage située entre un de ces villages et le Lac. Lucio, un pêcheur est venu nous saluer et nous dire que nous serions tranquilles pour nous reposer ici. Sauf si son départ à la pêche à trois heures du matin nous réveille...
<p></p>
<strong><span style="color:#003300;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S4MCGkbhMqI/AAAAAAAAAIY/o6FHyG5LFV4/s1600-h/DSC03994.JPG"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5441195086675260066" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S4MCGkbhMqI/AAAAAAAAAIY/o6FHyG5LFV4/s320/DSC03994.JPG" /></a>Mardi 9 février</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">60km Copacabana Alt: 3804m</span></strong>
<strong><span style="color:#003300;">20° Ensoleillé puis nuageux</span></strong>
Quelle belle route, tant au niveau des paysages que par la qualité du revêtement. De plus, il y avait très peu de circulation. De superbes vues sur le lac Titicaca et les collines environnantes couvertes de murets datant de l'époque inca et formant des terrasses pour l'agriculture. On a passé un col à 4251m, nous avons remis en oeuvre notre système de laisse car à cette hauteur, Angélique ressent trop la fatigue. Elle a même dormi quelques minutes sur le bord de la route...A Copacabana, nous avons choisi un hôtel avec vue sur le lac; pour l'équivalent de 10€, nous avons une grande chambre avec de vrais bons lits et une salle de bain. De quoi bien finir notre séjour en Bolivie.Nous avons retrouvé par hasard Malte et Anette. Ils avaient pourtant deux jours d'avance sur nous. Je n'ose plus dire que c'est la dernière fois que nous les voyons aujourd'hui...
<p></p>
<span style="color:#003300;"><strong>Mercredi 10 février
Copacabana
24° Ensoleillé</strong>
</span>Excursion sur l'Isla Del Sol. On commence par s'entasser comme des sardines sur un petit bateau, du genre:''Un bateau fait naufrage sur le Lac Titicaca car il y avait cent passagers au lieu de cinquante...''. Heureusement, le temps était magnifique et tout c'est bien passé. On a traversé l'île du nord au sud, sur des chemins datant de l'époque inca. Notre balade a culminé à 4000m d'altitude, de là haut on avait un vue panoramique sur le lac et ses environs. Et toujours ces pentes en terrasses. Nous avons traversé des villages d'un autre temps où les animaux (cochons, ânes, vaches ou moutons) et les hommes cohabitent partout (et ça se sent...).Ce soir, on s'est offert une bonne truite grillée (pour moins de deux euros) que nous avons dégusté dans une gargote sur la plage devant le coucher de soleil. Notre dernière soirée en Bolivie.
<p></p></div>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-31994422637594296062010-02-06T16:59:00.012+01:002010-02-06T17:32:52.536+01:00Potosie - Sucre (vélo) - La Paz - 221km<p><strong><span style="color:#006600;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S22VW2aMbYI/AAAAAAAAAH4/sglA5ZjwWhM/s1600-h/Potosi+Sucre+La+Paz+017.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5435164545101098370" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S22VW2aMbYI/AAAAAAAAAH4/sglA5ZjwWhM/s320/Potosi+Sucre+La+Paz+017.jpg" /></a>Vendredi 29 janvier
Potosi
Nuageux et frais
</span></strong>Potosi s'avère être une belle ville(classée au Patrimoine Mondial de l'Humanité); pas mal de belles églises baroques, des édifices coloniaux et des ruelles aux façades colorées. Seul hic, la circulation intense dans ces petites rues étroites.
J'ai profité de la journée pour essayer de réparer notre réchaud; deux heures pour fabriquer des joints à partir de morceaux de caoutchouc...
Ce soir, on a enfin pu cuisiner sérieusement, ça nous change des repas camping ou des restaurants locaux...On invité Malte et Anette(qui venaient d'arriver de Uyuni)à partager notre repas. Ils ont eu l'air d'apprécier nos talents culinaires.
Je voulais faire la visite des mines d'argent de Potosi demain, mais c'est carnaval des mineurs, donc on peut visiter mais il n'y a personne qui travaille...Dommage car je pense que ça aurait été instructif; ils travaillent dans des conditions à la ''Germinal''!</p>
<strong><span style="color:#006600;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S22WRgJ8XjI/AAAAAAAAAIA/JGb8EZJarro/s1600-h/Potosi+Sucre+La+Paz+003.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 213px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5435165552739638834" border="0" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S22WRgJ8XjI/AAAAAAAAAIA/JGb8EZJarro/s320/Potosi+Sucre+La+Paz+003.jpg" /></a>Samedi 30 janvier
83km
Entre Potosi et Sucre
Alt: 3257m
</span></strong>18° Nuageux avec éclaircies et averses
On est parti tard, vers midi, mais comme la route était facile (une seule looongue montée et sinon, quasi uniquement de la descente), on a quand même pu faire plus de la moitié de la route nous menant à Sucre. On a eu l'impression de ne plus être au dessus de 3000m car les paysages ont changé; des collines aux pentes douces ont remplacé les côtes escarpées des derniers jours et nous avons traversé des kilomètres de cultures au milieu desquelles, disséminées ça et là, des petites maisons en terre séchée.
Ce soir, on a mangé un plat froid car la réparation du réchaud n'a pas tenu. J'espère que je trouverai les pièces de rechange à La Paz, sinon c'en est fini de nos petit gueuletons sous la tente et du café matinal d'angel.
En tout cas, après autant de jours d'abstinence, ça fait du bien de pédaler à nouveau!
<p></p>
<strong><span style="color:#006600;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S22W-_EADfI/AAAAAAAAAII/3zkmajvbjSs/s1600-h/Potosi+Sucre+La+Paz+001.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 213px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5435166334130327026" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S22W-_EADfI/AAAAAAAAAII/3zkmajvbjSs/s320/Potosi+Sucre+La+Paz+001.jpg" /></a>Dimanche 31 janvier
83km
Sucre
Alt: 2790m
</span></strong>22° Pluvieux le matin, ensoleillé l'après-midi
Départ sous la drache ce matin et 10km de descente pour arriver 1000m plus bas! On le payera tout le reste de la journée car on ne va faire que grimper et descendre à chaque fois de quelques centaines de mètres. Nous qui pensions que la route était facile...La faute aux boliviens qui nous renseignaient.
Notre moral n'est pas au beau fixe; privés de traversée du Salar d'Uyuni et ne sachant pas si nous pourrons aller au Machu Pichu (en raison d'inondations et de glissements de terrains, la gouvernement péruvien a décrété un état d'urgence de 60 jours sur la région)et suite à nos problèmes techniques (tente et réchaud), on a un peu l'impression que la fin du voyage risque de tourner en eau de boudin...
C'est la première fois depuis que je voyage à vélo que l'envie n'y est plus. J'espère que ce n'est que passager. Après tout, il reste pas mal de kilomètres à faire et beaucoup de choses à découvrir.
Nous avons été accueilli à Sucre par des jets d'eau, en effet, les jeunes s'amusent à jeter des ballons d'eau ou à arroser les passants. Carnaval ou dernier jour de vacances (la rentrée des classe est pour demain), je ne sais pas mais je me renseignerai demain.
Pour décompresser un peu, après le resto, on s'est posé sur nos lits pour regarder un film à la télé. Pour moi, c'est une grande première car normalement, les vacances c'est pas de TV.
<p></p>
<strong><span style="color:#006600;">Lundi 1 février
Sucre
Ensoleillé 22°
</span></strong>Une vraie journée de repos: p'tit déj sur la terrasse de l'hôtel San Francisco, balades en ville, une super petite bodega (bodega Vieja) pour l'almuerzo(repas de midi) et sieste. Et pour le quatre heure, on a goûté aux spécialités locales Tojori (boisson à base de lait et de mais et servi chaud et api ( maïs, cannelle et clous de girofle ) accompagnés de pâtisseries.
Notre hôtel est vraiment bien; un bâtiment colonial, terrasse sur le toit, des chambres spacieuses avec salle de bain distribuées sur trois niveaux autour d'une cour. Un havre de paix en plein centre ville.
<p></p>
<strong><span style="color:#006600;">Mardi 2 février
Bus Sucre-La Paz
3km
Ensoleillé 25°
</span></strong>Mauvaise journée! Angélique a été malade. Après avoir dormi toute la matinée, elle a voulu aller manger à la même bodega qu'hier, mais on n'a pas fini le repas que celui-ci lui revenait déjà en sens inverse... Le patron, du genre de ceux que l'on peut trouver dans les bodega espagnoles, n'a pas voulu que je paye car on n'avait pas pu tout manger...
J'ai essayé de trouver un truc à manger après avoir ramené Angel à l'hôtel, mais en plein après-midi, à part des glaces ou des popcorn, rien, tout est fermé.
Bon là on est dans le bus. On a pris le plus luxueux; on a des sièges inclinables complètement. Rien à voir avec les bus argentins, celui-ci a des sièges quelque peu usés, les lumières ne fonctionnent pas et la climatisation non plus. Pas de service à bord, et ce qui est comique, c'est que le chauffeur prends des gens sur la route. Ceux-ci restent assis dans les allées...Voilà comment les chauffeurs boliviens arrondissent leurs fins de mois...
<p></p>
<strong><span style="color:#006600;">Mercredi 3 février
2km
La Paz
Alt: 3643m
Variable
</span></strong>Arrivés à 7h à La Paz, nous croisons rapidement un autre cycliste (colombien) qui nous indique une porte. Nous frappons et nous voici dans le café de Cristian, le président de l'association cycliste de La Paz. Il ne peut nous accueillir car le lieux est déjà occupé par un couple de cyclistes américains( Aaron et Chantal). Nous y croisons également François, un cycliste français. Et plus tard dans la journée, Max, un péruvien. Comme nous retrouvons également Anette et Malte (et deux espagnols) à leur hôtel, ça nous fait la plus grosse concentration de voyageurs à deux roues depuis notre départ.
Après avoir un peu tourné en rond, nous avons déniché un hôtel (hostal Maya) qui nous paraissait calme. C'était sans compter la Peña (sorte de bar où joue un orchestre) du rez-de-chaussée...Musique résonant dans tout le bâtiment jusqu'à minuit.
Cristian nous a proposé de nous emmener en balade dans la montagne demain.
Le gag du jour; nous avons commandé une pizza et une boisson dans un resto avant de nous rendre compte que nous n'avions pas assez d'argent pour payer...Heureusement, la pizza n'étant pas encore faite, nous avons seulement dû payer la boisson. Et on n'a pas mangé de pizza!
<p></p>
<strong><span style="color:#006600;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S22UKV5TBCI/AAAAAAAAAHw/b82l3jwBQdo/s1600-h/La+Paz+010.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5435163230703125538" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S22UKV5TBCI/AAAAAAAAAHw/b82l3jwBQdo/s320/La+Paz+010.jpg" /></a>Jeudi 4 février
52km dont 18km de piste
La Paz
21° Ensoleillé et une heure de pluie en milieu d'après-midi (comme hier)
</span></strong>Départ vers 7h15 après avoir mangé les pancakes préparés par Aaron. C'est une sortie entre mecs: Cristian, Aaron, Malte et moi. Angélique, Anette et Chantal sont malades... Petite prise de tête avec Cristian car je ne porte pas de casque; après quelques minutes de discussion, j'accepte l'un des siens pour le tranquilliser. On commence notre descente vers le bas de la ville à une vitesse beaucoup trop élevée (plus de 60km/h en ville). Pas top pour moi car si mon vélo est parfait pour voyager, sur une mauvaise route, il encaisse trop de choc (cadre trop rigide) et j'ai du mal à suivre. Je ne veux pas porter de casque et je ne sais pas suivre en descente, je pense que Cristian a dû me prendre pour un clown. Mais ça n'a pas duré longtemps. Dès que le chemin s'est mis à grimper, j'ai remis les choses en place. Comme d'habitude, je suis le seul à avoir pu arriver en haut sans jouer à pousse-vélo...Hé oui, les 8000km de voyages parcourus depuis juin n'y sont probablement pas étrangers. Et puis, comme en course à pieds, je commence à aimer les côtes à bicyclette.
Quelles vues! Du haut de nos 4000m, nous pouvions voir La Paz et toutes les falaises et montagnes environnantes. Splendide! Et après, quelle descente! De la terre, des pierres, des trous et un peu de boue. Tout ça sur un sentier qui flirtait parfois dangereusement avec le vide. Quel pied! On a fêté cette belle balade autour d'un bon spaghetti chez Cristian, au Café Chuquiago.
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<strong><span style="color:#006600;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S22ZQm4CLOI/AAAAAAAAAIQ/n_Ruv7eq6xg/s1600-h/Potosi+Sucre+La+Paz+037.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5435168835898584290" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S22ZQm4CLOI/AAAAAAAAAIQ/n_Ruv7eq6xg/s320/Potosi+Sucre+La+Paz+037.jpg" /></a>Vendredi 5 février
La Paz
15° Ensoleillé le matin et pluvieux après
</span></strong>Angel est guérie! On devait rester ici aujourd'hui mais elle m'a tiré de mon lit en catastrophe pour attraper un tour organisé qui nous a emmené visiter le site de Tihuanaco; site le plus important de la civilisation du même nom (précédant l'arrivée des Incas). Bon, c'est pas le Machu Pichu, les espagnols ont tout détruit pour construire des églises avec les pierres du site. Ceci dit, notre guide était vraiment compétent et la visite fût instructive.
De retour à La Paz, nous sommes allés manger une pâtisserie et, ça devient une habitude, on a de nouveau oublié notre argent...Heureusement, c'était près de l'hôtel.
<p></p>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-64079530166519891722010-01-29T20:38:00.002+01:002010-01-29T20:55:37.238+01:00Uyuni - Le Salar - Potosi<a href="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S2M9EsM7nSI/AAAAAAAAAHo/aQLpUlN7Qn0/s1600-h/Salar+027.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 213px; DISPLAY: block; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5432252726333119778" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S2M9EsM7nSI/AAAAAAAAAHo/aQLpUlN7Qn0/s320/Salar+027.jpg" /></a>
<p><span style="color:#006600;"><strong>Lundi 25 janvier
Uyuni
Temps maussade.
</strong></span>On a retrouvé nos teutons cyclistes. Boueux et fatigués, comme nous. On a passé une partie de l'après-midi à nettoyer nos vélos pour en éliminer les paquets de boue.
Les prévisions météorologiques ne sont pas bonnes pour les jours à venir et nous avons peu de chances de pouvoir traverser le Salar...Des gens nous ont confirmé que celui-ci est inondé pour le moment. On va attendre encore un jour et voir.
Histoire de nous ôter nos illusions, une averse de grêle apocalyptique s'est abattue sur Uyuni suivie de pluies intenses et donc les rues sont à nouveau sous eaux. Pas facile de se promener au sec...</p>
<span style="color:#006600;"><strong>Mardi 26 janvier
Uyuni
Nuageux puis ensoleillé
</strong></span>Bon, aujourd'hui le temps n'étais pas mal si on excepte une fameuse averse. Ce matin on a réparé la tirette de la tente, nettoyé notre réchaud et la tente qui étaient encore plein de sable. Cet après-midi, on est allé voir le cimetière de train; plein de wagons disloqués sans grand intérêts mais aussi une bonne dizaine de vieilles locomotives à vapeur rouillées posées là au milieu de ce paysage désertique. Ce qui est pitoyable, ce sont les monceaux de détritus que nous avons traversé pour arriver là. En fait, la ville est entourée sur plusieurs centaines de mètres de déchets ménagers. Et ça ne sent pas bon hein!
On a pris la décision de faire un tour d'un jour dans le Salar en 4x4 demain, histoire de voir ce que c'est et après-demain nous prendrons le bus pour Potosi. Je suis quand même terriblement désappointé. En effet, la traversée du Salar de Uyuni était un de mes objectifs majeurs de ce voyage(avec le sentier entre Le Chili et l'Argentine, Ushuaïa et le Machu Pichu), d'où, grosse déception. Pour me consoler je me suis fait couper les cheveux. Je sais, ça n'a rien d'une consolation, mais c'est bien la première fois que j'apprécie la manie qu'ont les coiffeurs de vouloir parler; on a échangé des propos sur nos pays respectifs et tout deux appris des choses. Ah oui, dans la rubrique prix: coiffeur: 1€...
<p></p>
<span style="color:#000099;"><strong>Intermède écologique </strong></span>
Il est de coutume de rendre à Pachamama (la terre nourricière) une partie de ce qu'elle nous offre; ainsi, si on vous sert un verre de vin, il convient de verser un peu du dit breuvage au sol avant de boire. On nous a expliqué que si les autochtones (tant argentins que boliviens)sont des catholiques très fervents, cela ne les empêche pas de vénérer Pachamama. Et là, je rigole! Ils ont une curieuse façon de mettre ça en pratique; ils balancent allègrement bouteilles, canettes, emballages par les fenêtres de leurs voitures le long des routes. En ville, ils ne feraient pas deux mètres pour jeter quelque chose dans une des rares poubelles; non,non, directement au sol. Et pour couronner le tout, les immondices collectés par les municipalités sont rejetés n'importe comment hors agglomérations.
Pauvre Pachamama...
<p></p>
<span style="color:#006600;"><strong>Mercredi 27 janvier
Uyuni
Ensoleillé
</strong></span>Pas de regrets, le Salar était impraticable. En effet, le 4x4 a roulé pendant des kilomètres dans l'eau. Le paysage était exceptionnel car la réverbération du soleil dans l'eau faisait disparaître complètement l'horizon; le ciel et le Salar ne faisaient plus qu'un. On avait également l'impression que les voitures se déplaçaient dans les airs. Vraiment étrange comme vision.
On a déjeuné sur une île au milieu de cette étendue saline; un rocher couvert de cactus énormes. Bref, même si on était sept dans la voiture (plus le chauffeur), et que je déteste les tours organisés, je dois bien admettre que celui-ci valait le coup d'oeil. En plus, j'ai l'esprit tranquille puisque je sais qu'on ne peut pas passer à vélo...
<p></p>
<span style="color:#006600;"><strong>Jeudi 28 janvier
3km
Potosi
Alt: 4000m
Pluvieux
</strong></span>On a eu de la chance, notre bus était convenable. De plus, nous avions les premiers sièges derrière le chauffeur, donc beaucoup de place pour les jambes. La route a commencé à grimper dès la sortie d'Uyuni, avec la pluie et l'état de la piste, ça nous enlevait immédiatement tout regret de ne pas boucler les 220km jusqu'à Potosi à vélo. Cela malgré le fait que cette route soit l'une des plus belles que l'on ai suivie; des vallées verdoyantes, de canyons, des formations rocheuses étranges, des dunes de sable, etc.
Arrivés à Potosi, après 6h de route, nous n'avons eu que deux kilomètres à faire pour rejoindre notre hôtel mais, en côte du type de celles des rues de San Francisco...Angélique, en grande sage, décide de pousser son vélo dans la partie la plus dure tandis que moi, en grand dikke nek, je pédale jusqu'en haut en oubliant qu'on est à 4000m et que je viens de me taper six heures de bus...Conclusion, la nausée et du mal à m'en remettre pendant une bonne heure.
Notre hôtel « Hostal Casanova » est un bâtiment colonial du 17e siècle avec des chambres disposées autour d'une belle cour. Vraiment très agréable. Il n'y avait plus qu'une chambre de libre , une suite mais pour quatre personnes avec TV et sdb privé, comme on n'avait plus envie de bouger, on a payé pour quatre...Au diable l'avarice!
<p></p>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-15014211761722977662010-01-26T22:16:00.010+01:002010-01-26T22:38:06.217+01:00Villazon à Uyuni - 324km<a href="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S19gQBo-4VI/AAAAAAAAAHg/tBu_AcNeGX4/s1600-h/Uyuni+059.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5431165504066609490" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 213px; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S19gQBo-4VI/AAAAAAAAAHg/tBu_AcNeGX4/s320/Uyuni+059.jpg" border="0" /></a><em><strong> la partie du voyage la plus dure depuis notre départ mais que d'aventures!
</strong></em><p><span style="color:#006600;"><strong>Lundi 18 janvier</strong></span>
<span style="color:#006600;"><strong>32km dont 25km de piste</strong></span>
<span style="color:#006600;"><strong>Route de Tupiza Alt: 3438m</strong></span>
<span style="color:#006600;"><strong>28° Ensoleillé avec passages nuageux et vent l'après-midi.</strong></span>
Voilà, on est en Bolivie! 2H30 d'attente pour passer la frontière. Étonnamment, c'est pour sortir d'Argentine que ça dure longtemps (2h00).Quel contraste! Autant La Quiaca est morte, autant Villazon déborde d'activité; des magasins partout et un monde fou dans les rues. C'est évidemment normal puisque tout est meilleur marché ici. On en a fait l'expérience en ne payant que l'équivalent de 1,5€ pour notre repas de midi.Dès la sortie de la ville, nous sommes sur la piste. Elle est en travaux, donc il y a un va et vient incessant de camions et en plus on doit subir un fort vent de face. Qu'est-ce qu'on a bouffé comme poussière...Pour notre première nuit bolivienne, nous avons planté la tente un peu à l'écart de la route.J'ai pris une aspirine ce soir car je me sentais pas très bien; vite essoufflé et des petites chutes de tension. L'altitude et la fatigue (due à mes mauvaises nuits)se sont liées contre moi...</p>
<span style="color:#006600;"><strong>Mardi 19 janvier</strong></span>
<span style="color:#006600;"><strong>69km dont 51km de piste</strong></span>
<span style="color:#006600;"><strong>Tupiza Alt: 2875m</strong></span>
<span style="color:#006600;"><strong>32° Ensoleillé</strong></span>
Quelle fournaise! Heureusement, la piste était majoritairement en bon état. On a quitté le haut plateau pour une vallée dominée par des tons de bruns, rouges des montagnes et le vert des cultures. On est passé par des villages construits en pisé. Vraiment une très belle route.Quelle délivrance d'arriver à Tupiza, enfin on peut se rafraîchir à l'ombre de la place en sirotant une boisson froide. Fini l'eau chaude de nos bidons que nous ingurgitons depuis ce matin...Il y a cinq ou six restaurants (pizzeria)qui ont la même déco, la même carte et les mêmes prix. Je ne pense pas qu'on peut y croiser un client bolivien... Evidemment, comme c'est pas notre truc, on a quand même réussi à dénicher un vrai resto local où, là, c'est les touristes que l'on ne croise pas...C'est beaucoup moins cher, probablement tout aussi bon et beaucoup plus sympa que d'entendre parler anglais français ou allemands aux tables voisines. <p></p>
<span style="color:#006600;"><strong>Mercredi 20 janvier</strong></span>
<span style="color:#006600;"><strong>Tupiza Nuageux</strong></span>
On a bien choisi notre hôtel pour la journée de repos (Hostal Pdro Arrayo); propre et calme. Une chambre (avec un bon lit) donnant sur une cour intérieure et des douches avec eau chaude. Tout ça pour 70Bol(7€), ce qui est cher...Les nuages ont rafraîchi l'atmosphère, grâce à eux on n'est pas accablés par la chaleur. Tant mieux et désolé pour ceux qui se gèlent les pieds en Belgique. Eh bien oui, c'est ça passer l'hiver en été; apprécier l'absence de soleil...On a retrouvé Annette et Malte (c'est pas Walter comme écrit précédemment) et nous prendrons probablement la route ensemble demain sauf si leur réveil est trop dur car c'est la fête à leur hôtel<em>.</em>
<em>(Angel: j'ai fait le tour du village pour les retrouver en allant dans chaque hostal avec courette. Ils logeaient depuis hier à l'hostal My Home. Heureusement que nous n'avons pas logé là comme je l'aurais voulu car il n'y avait pas d'eau chaude)</em> <p></p>
<span style="color:#006600;"><strong>Jeudi 21 janvier</strong></span>
<span style="color:#006600;"><strong>48km dont 47km de piste</strong></span>
<span style="color:#006600;"><strong>Entre Tupiza et Atocha Alt: 4050m</strong></span>
<span style="color:#006600;"><strong>Ensoleillé avec passage nuageux, 27°(à plus de 3500m...)</strong></span>
Quelle journée! Comme prévu, nous avons pris la route en compagnie de nos amis allemands. La première partie de la route nous menait à travers des paysages inouïs, dignes des plus beaux paysages de l'Ouest américain. Au kilomètre 31, juste après le village de Salo, la fête a commencé; une ascension de plus de 12km qui nous a menés à une altitude de 4029m. Une douce euphorie nous gagne, c'est la première fois pour tout le monde que l'on se retrouve à une altitude pareille. Et à vélo en plus! Parlons-en de cette montée. Pour moi ce ne fût pas très difficile, le souffle était bon et les jambes suivaient. Je prenais pas mal d'avance sur les autre mais il ne faut pas croire que j'en profitais pour me reposer. Eh non, ma bonté légendaire me faisait redescendre la route afin de pousser un peu Angel (pas facile de faire avancer un vélo de 45kg quand on pèse le même poids...). On a décidé de redescendre un peu pour camper car la petite averse qu'on a eu et les mauvais nuages nous faisaient craindre le tonnerre et des éclairs pour cette nuit. Nous ne sommes pas des spécialistes de la montagne, mais ce genre de chose à plus de 4000m, bof, pas bon. Bref, on continue et, là où on pensait descendre, on monte encore! Comme le soleil se couche tôt ici(19h30), on a plus trop le choix et nous voilà parés pour une nuit à 4050m!!! Repas dans la tente et dodo dans nos duvets car la nuit s'annonce fraîche. <p></p>
<span style="color:#006600;"><strong>Vendredi 22 janvier</strong></span>
<span style="color:#006600;"><strong>66km de piste</strong></span>
<span style="color:#006600;"><strong>Atocha Alt: 3660m</strong></span>
<span style="color:#006600;"><strong>26° Nuageux avec éclaircies</strong></span>
La nuit fût bonne à 4050m. Fatigués comme nous l'étions, rien de plus normal.On a commencé la journée par un col; après 200m de route, nous voici à 4067m. Photos. On croit avoir atteint l'altitude maximale. On entame donc la descente pour...remonter et atteindre 4200m! Alors là, on est vraiment haut. Re-photos. On fait une pause et on admire le paysage. Puis on redescend pour...remonter! Et hop, 4208m et devinez quoi, on redescend pour...remonter. A ce moment là, les jambes d'Angélique entament une grève, on sort la ''laisse'' et me voilà promu tracteur. En fait, Anette et Malte payent aussi les efforts d'hier et malgré mon ''boulet bouclé'', notre vitesse est bien plus grande que la leur. J'ai la forme de ma vie!Bref, on remonte donc une énième piste en lacet et nous voilà à 4264m. Evidemment, photo. On roule ensuite plusieurs kilomètres sur un plateau avant d'entamer la descente vers Atocha. Des paysages arides aux couleurs et reliefs variés ont jalonnés notre route aujourd'hui. Un régal pour les yeux!Pour couronner le tout, on découvre Atocha, ville bâtie à flanc de montagne, au détour d'un virage, entre deux falaises. Atocha justement nous fait entrer de plein pieds dans la Bolivie profonde; ici pas de touristes et les gens nous regardent un peu comme des extra-terrestres. Au niveau logement c'est pas top: pas de douche et encore moins d'eau chaude, et lit dur comme une planche. Bon, on ne paie que 20 Bol (2€) par personne, mais comparé à ce qu'on payait dans notre bon hôtel à Tupiza, ça fait cher. <em>(Angel: il n'y avait qu'un hôtel qui proposait une douche et j'ai eu la mauvaise idée de ne pas la prendre tout cela parce que je trouvais mignon de loger dans un alojamiento tenu par des autochtones bien typiques. J'ai oublié l'importance d'avoir une bonne douche après un effort intense...)</em>
Pour le resto, pareil, 10 Bol mais une soupe pas très goûteuse et un plat version light pour anorexique...On est resté sur notre faim. On a voulu acheter une espèce de hamburger dans la rue mais la vendeuse prenait un malin plaisir à ignorer ma commande et à servir les autres avant nous. Quand elle a enfin préparé les nôtres, on s'est barré. Je sais, c'est pas cool mais faut quand même pas pousser hein! Conclusion, on a mangé des biscuits... <p></p>
<strong><span style="color:#006600;">Samedi 23 janvier</span></strong>
<strong><span style="color:#006600;">52km de piste</span></strong>
<strong><span style="color:#006600;">Entre Atocha et Uyuni Alt: 3775m</span></strong>
<strong><span style="color:#006600;">22° Nuageux</span></strong>
On a repris la route à deux; Anette et Malte ont décidé de partir à la mi-journée.Après vingt kilomètres de grimpettes et de descentes dans des paysages toujours aussi colorés, nous voici sur un plateau. On pensait que ce serait facile, mais non, tôle ondulée et sable entravent notre progression et la journée devient longue...Une crevaison plus tard(ma troisième), nous posons la tente dans un endroit sablonneux, ce que j'évite soigneusement d'habitude, mais là, pas le choix. Nous commençons notre popote et le vent en profite pour se lever et jouer à tempête de sable. Il faut tout protéger en catastrophe car le sable s'infiltre partout. Notre repas crissera sous la dent...Mais ce n'est qu'un début. La tirette de la tente intérieure se met de la partie et nous lâche <strong>(contre-pub:n'achetez pas de tente Vaude).</strong> Un festival d'éclairs se déroule sous nos yeux. C'est beau mais ça nous stresse car il n'y a que notre tente et nos vélos qui émergent de ce désert. Adeptes du principe de précaution, nous allons nous coucher dans la tempête (bien protégés par nos vêtements de pluie) et admirons le spectacle de la foudre frappant au hasard. Quand enfin les éclairs s'éloignent, la pluie entre en jeux; des trombes d'eau qui s'infiltrent également dans la tente! Bonne nuit les petits... <p></p>
<span style="color:#006600;"><strong>Dimanche 24 janvier</strong></span>
<span style="color:#006600;"><strong>57km dont 55km de piste</strong></span>
<span style="color:#006600;"><strong>Uyuni Alt:3664</strong></span>
<span style="color:#006600;"><strong>Temps: un peu de tout...</strong></span>
Bon, on n'a pas beaucoup dormi. La pluie n'a cessé que vers huit heure. Les dégâts: du sable (mouillé ou sec) partout et de l'eau dans la tente. La journée commence par un nettoyage.On prends la route sur une piste transformée en bourbier; quelle galère! La boue, notre mauvaise nuit et les efforts des jours précédents s'additionnent et notre moral en prend un sacré coup. On n'avance pas. Nous mettons près de neuf heure pour parcourir les 55km nous séparant d'Uyuni alors qu'il n'y a pas la moindre côte<em>...(Angel: mon mental était tellement bas que j'ai craqué. J'ai bien pensé à faire de l'autostop mais les camions sont rares. Ce fut la pire journée de notre voyage)</em>.
Seul moment fun de la journée; nous avons fait passer nos vélos sur un pont de chemin de fer sous le regard curieux des dizaines de personnes dont les véhicules étaient bloqués par une crue.On pensait revoir Anette et Malte ce soir, mais au vu des mauvaises conditions, je pense qu'ils ont été obligé de camper une nuit de plus sur la route. Nous les plaignons.Enfin, la journée se termine par un averse de grêle d'une rare violence qui aura eu l'avantage de débarrasser nos vélos d'une bonne partie de la boue accumulée aujourd'hui. On est quand même aller fêter la fin de notre calvaire dans un resto à touristes et même là, sans se priver, on s'en sort encore pour 130Bol (13€)...
<em>(Angel: nous qui rêvions d'une bonne douche chaude une fois arrivés à Uyuni, c'est râté! En effet, nous comprenons que dans la région, l'électricité est régulée et donc quand il n'y a pas d'électricité, il n'y a pas d'eau (pompe) et donc pas d'eau chaude. Nous avons utilisé nos bouteilles d'eau pour nous laver un minimum avant d'aller au resto)</em>. <p></p>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-55764478659626537412010-01-20T16:50:00.007+01:002010-01-20T22:01:23.077+01:00Quebrada de Humahuaca - Salta à La Quiaca - 419km<em><span style="color:#000000;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S1dpAfN2dwI/AAAAAAAAAHY/Qf2QFTF-EMc/s1600-h/Quebrada+de+Huamaca+044.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5428923332918933250" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 213px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S1dpAfN2dwI/AAAAAAAAAHY/Qf2QFTF-EMc/s320/Quebrada+de+Huamaca+044.jpg" border="0" /></a>Angel:Toujours pas de Wi-Fi et c'est donc un peu difficile de downloader les photos. </span></em>
<em>La Quebrada de Humahuaca est classée au Patrimoine mondial de l'humanité (Unesco). A mon avis, pour nous cyclistes, cette route n'est pas fantastique: route trop large asphaltée, trop de circulation et trop de touristes... Heureusement que nous avions fait le détour par la route des vins (Quebrada de la Conchas, de la Flechas et Cuesta del Obispo) au sud de Salta.</em>
<em>Nous sommes en ce moment en Bolivie, à Tupiza, où nous nous offrons une journée de repos.</em>
<p><span style="color:#006600;"><strong>Mardi 12 janvier
69km
El Carmen
Alt: 1183m
27°/18°/15° Ensoleillé, nuageux, venteux
</strong></span>Dans le feuilleton: ''les nuits de Didier'', c'est encore une mauvaise de passée. En cause cette fois-ci, la chaleur. Du coup, mon humeur n'était pas au beau ce matin...
On a pris la route sous le soleil, mais heureusement, la route passait au milieu de ce qui ressemblait à une forêt tropicale; donc beaucoup d'ombre. Cet après-midi, le vent s'est levé. Et quel vent! Peut-être un reste de la tempête qui a frappé Buenos Aires cette nuit...
Nous passons la nuit dans un camping où nous sommes arrivés très tôt (14h30). J'ai déjà récupéré une partie de mon déficit sommeil en faisant une grosse sieste. La température a chuté à une quinzaine de degrés, ça devrait nous permettre de passer une bonne nuit. Si toutefois les autres campeurs...
<strong><span style="color:#006600;">Mercredi 13 janvier
83km
Ruta 9 entre Volcàn et Tumbaya
Alt: 2112m
15°/20°/15° Nuageux
</span></strong>Journée de transition comme ils disent au Tour de France; rien de bien intéressant si ce n'est notre ascension finale de plusieurs kilomètres à un bon pourcentage.
Ce matin on a pris notre petit déjeuner sur la place sympathique d'El Carmen et on a fait le plein de victuailles à San Salvador de Jujuy (pas très intéressant) où, pendant qu'Angélique faisait le plein d'informations à l'office du tourisme, je recevais les mêmes informations de la part du policier en faction devant le bâtiment.
Les températures sont à nouveau en baisse, on passera peut-être une deuxième nuit dans nos duvets. Chouette, on aime ça.
Petits coups de gueule: Autant les argentins du sud avaient l'air respectueux de leur environnement, autant ceux d'ici s'en fichent; ils balancent bouteilles, papiers,etc, par la fenêtre de leurs voitures.
Dans le sud, les automobilistes nous respectaient, les coups de klaxon étaient des encouragements. Ici les coups de klaxon sonnent plutôt comme: ''dégage de ma route''...Et rares sont ceux à ralentir à notre approche, même s'il n'y a pas beaucoup de place pour nous dépasser.
<span style="color:#006600;"><strong>Jeudi 14 janvier
47km
Tilcara
Alt: 2461m
15°/20°/? Nuageux
</strong></span>Nous voilà dans la Quebrada de Humahuaca. On est un peu déçu. C'est effectivement très beau, mais les pistes que nous avons empruntées il y quelques jours de Cafayate à Salta étaient tellement magnifiques que cette route nous paraît normale. De plus, le comportement des automobilistes (voir mon coup de gueule d'hier)nous empêche de pleinement profiter du paysage. On a fait un petit détour par Purmamarca; mignon petit village tout en pisé et en murs blancs mais hyper touristique. La place du village est un gros marché indien plein de couleurs. Ca reste quand même très agréable.
Ce soir nous sommes à Tilcara. Les camping sont pour nous, hors de question; ils sont bruyants et vers midi on voyait déjà les jeunes descendre des bus en masse...On a eu de la chance car un dame nous a proposé de dormir dans son hospedaje pour 20 pesos par personne (4€) au lieu de 50pesos/p min. dans le village). C'est calme et très propre même si la chambre est de la taille d'un lit double plus 60cm...Mais on ne va pas se plaindre hein! Notre tente n'est pas plus grande...
On a rencontré Pacha, un quinqua ou sexagénaire français qui voyage en Brompton (vélo pliable), enfin, il fait des petits bouts mais prend aussi le bus. Nous avons également rencontré un couple de cyclistes allemands qui vont vers Lima. Ils doivent y être une semaine avant nous. On se reverra donc peut-être sur les routes.
On a passé la soirée dans un resto où les portes ont été fermées dès que toutes les tables furent occupées. Un chanteur et deux musiciens nous ont animé la soirée et relevés nos plats régionaux.
<span style="color:#006600;"><strong>Vendredi 15 janvier
67km
Ruta 9
Alt: 3359m
20° Ensoleillé
</strong></span>On avait prévu de rester à Humahuaca, mais comme nous y sommes arrivés tôt, nous avons profité du menu du jour (15 pesos) d'un petit resto pour laisser passer la chaleur. Nous avons ensuite visité le village et comme l'après-midi n'était pas trop entamé, nous avons repris la route avec l'objectif avoué de nous trouver un chouette endroit pour planter la tente. Les campings dans les villages, pour nous c'est terminé!
<span style="color:#006600;"><strong>Samedi 16 janvier
73km
Abra Pampa
Alt: 3484m
Ensoleillé
</strong></span>Nous n'avons pas bien dormi. L'altitude? Peut-être, il faut dire que c'était notre première nuit à plus de 3000m d'altitude.
Il faisait 10° quand nous nous sommes levés, mais ça ne nous a pas empêché de manger notre pain au dulce de leche (spécialité argentine que l'on retrouve partout: pain, pâtisseries, glaces, biscuits,etc) tranquillement assis au soleil.
La route grimpait facilement au travers de paysages encaissés puis au milieu de vastes étendues. C'est cette partie-ci de la Quebrada que nous avons le plus apprécié et c'est paradoxalement celle qui ne draine pas de touristes...Tant mieux, il faut la mériter!
Nous avons franchi un col à 3780m sans problème si ce n'est un petit début de mal de tête pour Angélique (une Aspirine et c'était réglé) et le souffle un peu court pour nous deux.
Comme au soleil on était sous plus de 40°, on voulait une terrasse. Et on l'a eu! Pourtant, Abra Pampa c'est vraiment le bled, ils appellent eux-même la région la Sibérie Argentine. Je doute que ce soit pour les paysages, donc ça ne peut-être que pour son isolement...Bon, la terrasse c'était pas comme sur la croisette mais juste une table à l'ombre devant un boui-boui...N'empêche, elle était à l'ombre et Angel en a profité pour siffler les trois quarts d'une bouteille de bière (elles font un litre ici...).
On s'est dégoté une chouette petite hospedaje, une chambre de trois lits que nous avons partagé (de bon coeur) avec Annette et Walter, les deux cyclistes allemands rencontrés à Tilcara qui venaient de se taper 100km et n'avaient pas de chambre. Faut dire que les logements ne se bousculent pas ici. Bref, il y en a un des deux qui dort par terre. Je ne sais pas lequel des deux s'est mis a ronfler, mais j'espère que ce n'est que passager... </p><p></p>
<span style="color:#006600;"><strong>Dimanche 17 janvier
80km
La Quiaca
Alt: 3462m
25° Ensoleillé
</strong></span>Une suite de longues lignes droites nous ont menées vers la ville frontière. Pas franchement un endroit où passer des vacances; il n'y a pas grand choses car tout est moins cher en Bolivie, donc les gens y vont faire leurs courses. Comme on est dimanche, tout est fermé et le seul endroit animé est la gare routière où se croisent de jeunes argentins au sac à dos et des indiens au sac plein de marchandises.
On loge chez un couple très sympathique de Ushuaïa (Sergio est journaliste), c'est spartiate mais on est au calme.
On a mangé notre dernière Parilla (assortiment de viandes cuites au BBQ) argentine et Angel a de nouveau sifflé presque un litre de bière...Quelle santé!.
Il y avait de la place pour Annette et Walter ici, mais on les a perdu; on est parti plus tôt qu'eux ce matin et comme en plus on roule plus vite...On les retrouvera probablement en Bolivie. <p></p>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-22022532214999341562010-01-09T19:28:00.007+01:002010-01-20T16:49:28.173+01:00Salta et la route des vins - 565km (20-01-10)<p><strong><span style="color:#006600;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S0uifioAbLI/AAAAAAAAAGw/YDRyE3H2okQ/s1600-h/Patagonie+144.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5425608838852144306" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S0uifioAbLI/AAAAAAAAAGw/YDRyE3H2okQ/s320/Patagonie+144.jpg" /></a>Vendredi 1 janvier
15km
Bus Buenos Aires-Salta
Nuageux 27°
</span></strong>On a un peu trainé à l'hôtel avant de faire un petit tour dans les rues quasi désertes. Ca change des jours précédents.
Avant de nous rendre à la gare routière (bus à 20h30), nous avons fait un petit tour à vélo jusqu'au port de plaisance; nous avons emprunté une partie du trajet de la caravane du Dakar. Quelques personnes nous ont même applaudi!
Nouvelle technique pour nos vélos: on enlève seulement les pédales, la selle et la roue avant, on tourne le guidon et on laisse la boite ouverte à l'avant. On a juste payé un petit supplément de 15 pesos(3€) par vélo pour le bus.
On est installé en classe ''ejetutivo'', style première classe en avion. Sièges larges qui s'inclinent très fort, beaucoup de place pour les jambes et apéro, repas, café et digestif. Heureusement car on en a pour 18h de voyage.</p>
<strong><span style="color:#006600;">Samedi 2 janvier
6km
Salta
Nuageux et pluie 26°
</span></strong>Le voyage ne nous a pas paru long, avec ce type de sièges on peut vraiment dormir presque confortablement.
Nous devions loger chez Ramon (réseau de Casa de Ciclistas) à la même adresse que la bande du Msfbikeworldtour l'année passée, mais il n'était pas là et sa mère nous a dit que le logement était occupé. Nous sommes donc parti vers le centre ville et là, Sjaak, un néerlandais, nous a invité à loger chez lui. Il est à Salta depuis sept mois. Il y est passé lors de son voyage à vélo de deux ans d'Alaska à Ushuaïa et comme Salta lui a plus, et il est revenu s'y installer pour quelques mois dès la fin de son périple.
On s'est fait un petit resto et on a été agréablement surpris par les prix pratiqués; moitié moins cher que dans le sud.
<strong><span style="color:#006600;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S0ukVKWLEnI/AAAAAAAAAG4/zJXi5KSOqhk/s1600-h/Terre+de+feu+et+argentine+du+nord+088.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5425610859559457394" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S0ukVKWLEnI/AAAAAAAAAG4/zJXi5KSOqhk/s320/Terre+de+feu+et+argentine+du+nord+088.jpg" /></a>Dimanche 3 janvier
Salta.
Alt 1207m
26° Ensoleillé avec passages nuageux
</span></strong>Mauvaise nuit; les moustiques mais surtout la chaleur. C'était notre première nuit chaude depuis Santiago (à Buenos Aires nous avions la climatisation).
Nous avons pris le téléphérique pour aller au sommet de la colline San Bernardo d'où nous avons eu une belle vue sur toute la région.
Autant la ville était animée hier (il y avait du monde partout), autant aujourd'hui c'était calme. Les gens n'ont commencé à déambuler dans les rues que le soir venu. En tout cas, on change vraiment de monde ici; la majorité des gens sont des descendants des Incas, pas des descendants d'européens.
Ce soir, on a invité Sjaak au resto pour le remercier de son hospitalité. Si son voyage vous intéresse, voici son blog: http://sokkerman.blogspot.com
<p></p>
<strong><span style="color:#006600;">Lundi 4 Janvier
112km
Ruta 68.
Alt: 1155m
34° Ensoleillé
</span></strong>Quelle chaleur! En plein soleil, c'est à dire tout le temps...Le thermomètre montait jusqu'à 48°!!!
On a dû faire quelques haltes. Nous avons roulé au milieu d'un paysage verdoyant, beaucoup d'arbres et beaucoup de plantations de tabac. Nous sommes entrés dans un autre monde; nous croisons peu de ''blancs'' et les villages décrépis sont un mélange d'anciens bâtiments coloniaux et de maison en briques de terre séchée.
Nous avons croisé deux cyclistes argentins et trois québecquois (le propriétaire d'une société d'articles de vélos et sa famille) dans le même village. Et moi qui pensait qu'on n'en verrait pas avant une ou deux semaines...
Ce soir, on campe au bord d'une rivière, le soleil s'est couché et on est entouré de lucioles. C'est magiques de voir tout ces points lumineux virevolter autour de nous. Petite anecdote, Angel a mâché une guêpe en pensant que c'était un bout de pain. Miracle, elle ne s'est même pas fait piquer. Pourtant elle a mis du temps à remarquer la différence de texture...
<p></p>
<strong><span style="color:#006600;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S0umTb5LkeI/AAAAAAAAAHI/4NHyY3-UT2U/s1600-h/Terre+de+feu+et+argentine+du+nord+135.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5425613028933210594" border="0" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S0umTb5LkeI/AAAAAAAAAHI/4NHyY3-UT2U/s320/Terre+de+feu+et+argentine+du+nord+135.jpg" /></a>Mardi 5 janvier
95km
Cafayete.
Alt: 1630m
35° Ensoleillé
</span></strong>On s'est levé aux aurores et à 7h30 on prenait la route. 22° et une chaleur moite. Plus on avançait, plus les paysages devenaient arides. Fini les arbres et les champs de tabac, on pénètre dans la Quebrada de Las Conchas. Les terres deviennent rouges, le thermomètre grimpe et l'ombre se fait rare. Ca nous rappelle un peu les paysages de l'Utah. On est obligé de s'arrêter toutes les demi heures tellement le soleil tape dur; on boit énormément et on s'asperge d'eau. Heureusement, les paysages sont superbes et on en prend plein la vue.
On arrive à Cafayate où l'on peut enfin se rafraîchir dans une piscine. La ville vit du tourisme, quatre campings, des hospedaje, des restaurants et des boutiques d'artisanat. Pas vraiment notre truc, en plus le camping est bondé et bruyant; il est 23h30 et les argentins commencent à peine à se réveiller...Musique, rires, cris, etc. Il ne va pas être facile de s'endormir mais la bouteille de vin blanc qu'on a vidé au resto devrait nous y aider.
<p></p>
<strong><span style="color:#006600;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S0ulGbpNkuI/AAAAAAAAAHA/zG2rkc9sDVU/s1600-h/Patagonie+178.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 240px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5425611706016305890" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S0ulGbpNkuI/AAAAAAAAAHA/zG2rkc9sDVU/s320/Patagonie+178.jpg" /></a>Mercredi 6 janvier
58km dont 27 de piste
Ruta 40.
Alt: 1760m
27° Pluie puis nuageux
</span></strong>Je n'ai presque pas dormi, Angélique un petit peu plus que moi. En cause, la chaleur, les piqures de moustiques et le bruit dans le camping. Mais bon, pas question de faire la grasse matinée; pour éviter les grosses chaleurs nous nous levons avec le soleil (vers 6h).
Après une vingtaine de kilomètres, la pluie à commencé à tomber, tonnerre, éclairs et des gouttes énormes, on a même été obligé de ressortir nos vestes...
Heureusement, la pluie nous a facilité la route car la piste est sablonneuse et du type tôle ondulée en plus! Après 10km de cette piste, on commence à entendre un bruit assourdissant de plus en plus fort. Le petit rio que nous devions traverser se transforme sous nos yeux en un torrent de boue. Je n'ose imaginer ce qui nous serait arrivé si on avais commencé à franchir ce cour d'eau... Quatre heures d'attente furent nécessaires avant que l'on puisse passer. Rassurez-vous, on était à l'aise sous notre bâche, on a pris notre repas et même fait une sieste.
Cet après-midi, nous avons continué notre route, mais la piste avait séché et ce fût plus laborieux de rouler dans ce sable.
<strong><span style="color:#006600;">Jeudi 7 janvier
67km de piste
Molinos.
Alt: 2051m
31° nuageux avec éclaircies
</span></strong>Sable, tôle ondulée, sable, tôle...Voilà un résumé de l'état de la piste. Heureusement, on pédale dans un cadre magique; style ouest américain. La piste devient parfois très étroite et sinueuse, on passe entre des formations rocheuses ou sableuses étranges ou impressionnantes. On ne peut pas dire que ce soit dur, mais c'est très technique et il fait plus de 30°...Les argentins et les touristes que nous croisons nous encouragent et, dans les moments un peu plus dur, ça nous fait prendre conscience qu'on fait quand même quelque chose hors du commun, ça nous rebooste un bon coup.
La petite ville de Molinos était déserte quand nous sommes arrivés (vers 17h) mais à 22h, les magasins et restaurants sont tous ouverts et les rues sont pleines de monde...C'est l'heure à laquelle nous allons nous coucher...
<p></p>
<strong><span style="color:#006600;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S0uoq-wId3I/AAAAAAAAAHQ/i9S6Yqf-q1M/s1600-h/Terre+de+feu+et+argentine+du+nord+159.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5425615632450746226" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/S0uoq-wId3I/AAAAAAAAAHQ/i9S6Yqf-q1M/s320/Terre+de+feu+et+argentine+du+nord+159.jpg" /></a>Vendredi 8 janvier
49km de piste
Cachi.
Alt: 2383m
30° Ensoleillé
</span></strong>7h30, départ et 7 kilomètres de côte pour commencer, histoire de nous réveiller. Vues superbes sur des dizaines de cactus géants (parfois plus de quatre mètres de haut) sur fond de montagnes baignées par le soleil encore bas; quelles couleurs et quel relief!
La piste est plus facile , presque plus de sable et moins de tôle ondulée, mais qu'elle est vallonnée! En plus, le soleil nous cuit littéralement; Angel a des pommettes de clown et moi des bras couleur voiture de pompier...Nous nous arrêtons de temps en temps pour nous asperger d'eau et quand on trouve un arbre(pas fréquents), on s'abrite dans son ombre quelques minutes.
Nous voici installés au camping de Cachi. Bondé comme à Cafayate mais ici, des gardes veillent a faire respecter le silence à partir de 23h. Enfin, ça c'est la théorie, on verra tout à l'heure. Un campeur nous a offert une part de barbecue dès notre arrivée, on devait vraiment avoir l'air misérable...
On a été à la piscine et là, surprise, ''visite médicale'' obligatoire: un infirmier vérifie l'absence de poux sur la tête et en dessous des bras et l'absence de mycoses entre les doigts de pieds. Si tout est OK, on reçoit un certificat autorisant l'entrée à la piscine pour 15 jours. Après plus de deux mois de voyage, on est toujours sains. Ouf!
<p></p>
<strong><span style="color:#006600;">Samedi 9 janvier
14km
Poyagasta
Alt: 2491m
Ensoleillé et très chaud, comme d'hab... </span></strong>
Mauvaise nuit, les gardiens devaient dormir ou faire la fête car le camping était loin d'être calme. A 4h, fatigué de me réveiller constamment, j'ai dû demander à nos voisin de couper leur musique...
On voulait rester deux jours ici, mais devant l'arrivée massive de jeunes argentins (en groupes), on a décidé de prendre la route ce soir pour aller poser notre tente au milieu de la nature, comme on aime le faire. On a quand même profité de Cachi et notamment d'une petite gargote bien sympathique où nous avons mangé les meilleures empenadas depuis notre arrivée en Amérique du Sud.
Depuis des jours nous hésitons entre deux routes; l'une nous ramène à Salta par un col à plus de 3000m, tandis que l'autre nous fait éviter Salta et Jujuy qui sont de trop grandes villes.
Le problème est que cette deuxième option nous oblige à passer par un col à 4900m(le plus haut col d'Amérique du Sud) sur une piste en mauvais état et sous un soleil de plomb...C'aurait été un beau défi de le tenter, mais comme nous sommes de grands sages, nous avons décidé de prendre la première option. Les 14 km effectués aujourd'hui écrasés par la chaleur alors qu'on est parti à 17h nous ont bien aidé dans notre décision...
Aujourd'hui, un petit garçon m'a demandé si ça nous plaisait de voyager comme ça ou si on était obligé...Mignon, non?
<strong><span style="color:#006600;">Dimanche 10 janvier
67km dont 30km de piste
El Maray
Alt: 2198m
Nuageux (ben oui, à 3000m...)et pluie en fin de journée
</span></strong>6h15, debout. 7H30 en selle. Et c'est parti pour une montée de 15km en guise de mise en jambes. La température est bonne car les nuages sont de la partie (18° au départ). Après une longue ligne droite de plusieurs kilomètres, nous entamons la côte vers le col Piedra del Molino; plus d'asphalte et du vent de face. Heureusement, nous n'avons aucun problème d'adaptation à l'altitude. Et toujours ces argentins s'étonnent et nous félicitent. Le col, 3366m, 12° et le versant opposé complètement dans les nuages. Quand ça se dégage, on peut voir la piste en lacets qui plonge au fond d'une vallée verdoyante, splendide! De quoi effacer les derniers doutes qui pouvaient rester quand au choix de cette route ci. Après 23km de descente, nous nous arrêtons tôt dans l'après-midi et plantons notre tente dans un petit camping et nous nous relaxons enfin sous des températures plus clémentes(20°) et aussi sous la pluie.
<span style="color:#006600;"><strong>Lundi 11 janvier
82km dont 3km de piste
Salta
Alt:1207m
28° ensoleillé</strong></span>
Nous avons continué notre descente dans cette superbe vallée et pu constater les dégâts provoqués par les pluies de cette nuit. En effet, de nombreuses pierres tombées des falaises jonchaient la route. Par endroit, des courants passaient sur la route et nous avons même été obligés de passer un de ces ''ruisseaux'' en enlevant les bagages des vélos à cause de la profondeur et du courant.
Nous avons rejoint Salta tôt dans l'après-midi, Sjaak nous a à nouveau accueilli chez lui pour la nuit.
J'espère enfin bien dormir car je suis vraiment crevé après toutes ces mauvaises nuits...
<p></p>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-65479749092472970392010-01-09T19:24:00.005+01:002010-01-11T23:00:33.360+01:00A Buenos Aires pour l'an Neuf<a href="http://3.bp.blogspot.com/_M_cWhnX9EMk/S0uchfTc9HI/AAAAAAAAGFQ/AC0-Gf7oXN8/s1600-h/argentine+du+Nord.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 187px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5425602275250599026" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_M_cWhnX9EMk/S0uchfTc9HI/AAAAAAAAGFQ/AC0-Gf7oXN8/s320/argentine+du+Nord.jpg" /></a>
<div><strong><span style="color:#006600;">Lundi 28 décembre
6km
Buenos Aires
12° à Ushuaïa et 26 à Buenos Aires
</span></strong>Fernando nous a conduit à l'aéroport dans son pickup. Au check in, bonne surprise, on était limité à 23kg et pourtant LAN ne nous a pas fait payer les vélos. Quand même, ça nous fait 40€ d'économisés par personne.
Pas mal de turbulences en fin de vol et Angel a pu éviter une petite crise juste après l'atterrissage; un petit apport de sucre sous forme de raisins secs a tout réglé. <p></p>
On a rejoint l'auberge (El Candil) en pédalant. Il nous paraît sympa cet hôtel; il est calme et spacieux et en plus il y a une grande terrasse sur le toit.
La chaleur était lourde car il venait de pleuvoir. Heureusement, on a l'air conditionné dans la chambre. Le luxe non? <p></p>
Angel a tenté de nous préparer une quiche mais le plat, le four et je ne sais quoi encore en ont fait quelque chose ressemblant plus à une pizza omelette...C'était quand même très bon. <p></p>
<strong><span style="color:#006600;">Mardi 29 décembre
23km
Buenos Aires
27° Nuageux et une très grosse averse
</span></strong>On a fait 10 magasins de vélos (ce n'étaient parfois que des petits cagibis) avant d'en trouver un où l'on peut nous aider; enfin du bon matériel, même si tout n'est pas de stock... <p></p>
Pendant nos recherches,on s'est retrouvé sous une averse du genre qui mouille tout en quelques secondes. C'était presque chouette car depuis notre départ, c'est la première fois qu'on ne saute pas sur notre panoplie Gore Tex... <p></p>
Angélique à absolument envie d'aller dans un endroit où les gens dansent le tango. On aura l'air malin avec nos fringues de baroudeurs...Elle a eu un tas d'info là-dessus en discutant avec un autre voyageur de l'hôtel. On a été devant la salle de tango, mais ça ne me branchait pas trop; immense salle de bal où j'aurais eu l'impression d'être dans une salle de remise de prix d'un jogging...Bref, on est rentré dormir. Demain peut-être. <p></p>
<strong><span style="color:#006600;">Mercredi 30 décembre
7km
Buenos Aires
26° Ensoleillé
</span></strong>J'ai essayé un autre magasin de vélo (Nodaris), et là c'est bingo; ce qu'ils n'avaient pas a été commandé illico. J'ai même dégoté deux pneus de qualité (Travel Contact de Continental). <p></p>
On a donc amené nos vélos vers 17h et ceux-ci devaient être terminés avant la fermeture. Ce ne fût pas le cas mais l'ouvrier comptait continuer à bosser. Je lui ai dit que c'était ok pour demain, il avait l'air crevé le pauvre. Il faut dire que le magasin ne désempli pas et qu'ils tentent d'aider tout le monde immédiatement pour les réglages ou problèmes mécaniques. Pas comme en Belgique où il faut une semaine pour changer la chaine... <p></p>
On a été acheter nos billets pour Salta; pas évident de s'y retrouver dans cette grande halle où il y a des dizaines de compagnies différentes. <p></p>
On a testé une fabrica de pasta; on a acheté des canelloni que l'on a réchauffé ce soir. On voit bien l'influence italienne à travers ce genre de magasin. <p></p>
<strong><span style="color:#006600;">Jeudi 31 décembre
2km
Buenos Aires
28° Ensoleillé
</span></strong>Nos vélos sont prêts! Plateaux (du 22/32/44, type VTT pour un meilleur développement dans nos futures ascensions), Cassettes et Chaines (le tout en Déore LX) et deux nouveaux pneus à l'arrière et nous voilà paré pour la suite.
On a enfin eu l'occasion visiter la ville sans se préoccuper d'autre chose. Une petite vision sur le parc des véhicules du Dakar, les quartier San Telmo et La Boca où on a pu voir des danseurs de tango à l'oeuvre puis une bonne glace (qui nous confirme l'influence italienne; Angel n'a plus qu'a essayer le café pour confirmer tout ça). On est devenus des spécialistes du métro... <p></p>
Ce soir, asado sur la terrasse de l'hôtel pour le réveillon. Nous étions une dizaine mais les gens n'étaient pas vraiment intéressants. On a eu droit à un festival de feux d'artifices; les gens en faisaient partir dans toute la ville et cela pendant 45min! Etonnant!
<p></p></div>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-15199182009660669942009-12-28T14:15:00.006+01:002009-12-28T14:47:25.790+01:00Fin Del Mundo - l'avis de la meuf<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5420277324832246466" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SzixglK7CsI/AAAAAAAAAGQ/ZrheIU0Ktc0/s320/DSC_0140.JPG" />
<div>
<div>
<div><em>Nous voici enfin au bout de la première partie de notre voyage – la Patagonie et la Terre de Feu. Le dernier mois a passé super vite. Route facile, à part le vent de face entre El Calafate et Puerto Natales, paysages variés et activités autres que le vélo: rando, promenade en ''ville'', resto, fainéantise. Des vacances, quoi!
Néanmoins, ce que je garde en tête est la Carretera Austral, qui malgré sa difficulté m'a enrichi. Nous n'avons pas retrouvé ces paysages sauvages, à part sur les 100km derniers kilomètres avant Ushuaïa. </em></div><div><em> </div><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5420278955983055122" border="0" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/Sziy_hrlKRI/AAAAAAAAAGY/c9v9p2VC3O4/s320/DSC_0093.JPG" />
Nous venons de passer une semaine entière dans cette ville de fin du monde à fainéanter et à respirer l'environnement. Facile, nous sommes littéralement campés sur les hauteurs de la ville avec une vue panoramique sur la mer et les montagnes enneigées des alentours. Nous devons nous forcer, pour quitter le camping ''la Pista del Andino''et nous rendre en ville. Nous nous sentons bien ici, avec sa cuisine, son café – salon et wifi, et surtout grâce à l'accueil chaleureux de nos hôtes, Raoul, Victor et Fernando. Nous avons quand même levé nos culs pour passer la Noël dans le parc national de Tierra del Fuego: deux nuits au bord de la mer, au milieu d'un paysage tranquille, mignon. Nous nous sommes amusés à observer le jeu des rapaces et des nombreux lapins. Par contre, nous n'avons pas réussi à voir les castors qui sont pourtant très nombreux ici. Nous nous sommes promenés à travers le parc: 4h par-ci, 1h par là...Concernant le parc, malgré une entrée à 50 pesos (10€), nous ne pouvons rester plus de 48h ici. <img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5420282768288139266" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/Szi2dbn8SAI/AAAAAAAAAGg/37KYXdOqK3g/s320/DSC_0126.JPG" />
Notre hôte nous a proposé de nous conduire à l'aéroport qui est à 5km du camping pour un prix un peu moins cher que le taxi. Cela nous facilite la vie surtout à cause de nos cartons de vélo. Arrivés à l'aéroport nous avons eu une bonne surprise avec Lan airline: nous nous attendions à devoir payer 200 pésos (40€) chacun pour nos vélos (bagages limités à 23kg) mais ils ne nous ont rien demandé en supplément.
C'est avec le coeur gros que nous quittons cette région.</em></div></div>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-58718507369634654752009-12-21T14:56:00.006+01:002009-12-21T16:29:36.696+01:00Punta Arenas à Ushuaïa - 475km (2424km)<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5417693173663487266" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/Sy-DPL5FVSI/AAAAAAAAAF4/fxznHHVOcWU/s320/Tierra+Del+Fuego+002.jpg" />
<div><div><div><strong><span style="color:#006600;">Mardi 15 décembre
58km dont 46km de piste
Ruta Y71 (46km après Porvenir)
</span></strong>13°/17°/16° Nuageux et une petite averse ce soir. Vent faible.
Nous avons quitté le continent sud américain! Hé oui, nous voici en Terre de Feu. Et c'est une île. Le nom de Terre de feu lui aurait été donné par Magellan lorsqu'il doubla ces terres car les indigènes allumaient des feux sur le passage de ses navires.
Nous retrouvons la piste et ces cahots; ce qui ne nous plaît que modérément car ça fait deux jours que nous trainons des problèmes d'estomac (probablement la soupe de fruits de mer dégustée dans notre ''Cocina del Mercado'' ce dimanche)...
Au moment où nous atteignons le cap des 2000km, nous croisons quatre cyclistes et, quelle surprise, parmi eux Anna et Peter que nous avions rencontré lors de notre voyage le long du Canal du Midi! (voir leur blog dans nos liens). Nous suivions leur avancée en espérant les rencontrer et ils faisaient de même. C'est chose faite!
Ce soir nous sommes face à la mer, à côté de quelques cabanes de pêcheurs et d'un vieux bateau.
La température est étonnamment douce (pas de vent) et je suis occupé à écrire ce texte admirant le coucher de soleil d'un oeil et de l'autre, j'observe le ballet de quelques dauphins à proximité de la plage.
<strong><span style="color:#006600;">Mercredi 16 décembre
125km dont 108km de piste
Ruta 3, 17km après San Sebastian(frontière argentine).
</span><span style="color:#006600;">14°/19°/10° ensoleillé et puis nuageux et un peu de pluie en fin d'après-midi.</span></strong>
Nous voici à nouveau en Argentine. Sur la piste, nous avons croisé un nombre incroyable de camions. Heureusement, la plupart d'entre eux ralentissaient pour éviter de nous faire bouffer de la poussière. Nous avons dépensé nos derniers pesos chiliens juste avant le poste frontière en mangeant un petit quatre heure et surtout en achetant deux bouteilles de Pisco Sour...Bravo les sportifs! On a également planqué les denrées alimentaires susceptibles d'être confisquées à notre entrée en Argentine, mais comme d'habitude, on laisse passer les cyclistes sans problèmes.
On est en avance sur notre planning, il y avait quelques endroits où camper au Chili, mais on termine quand même la journée vers 20h30 avec beaucoup de kilomètres au compteurs. Retardés il et vrai par nos rencontres avec d'autres cyclistes; c'est chaque fois près d'une demi heure passée sur le bord de route a échanger nos infos...Je pense que nous allons en croiser de plus en plus à l'approche de Ushuaïa.
<strong><span style="color:#006600;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/Sy-HmIbxeaI/AAAAAAAAAGA/5JGXmDribSI/s1600-h/Tierra+Del+Fuego+022.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5417697965918747042" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/Sy-HmIbxeaI/AAAAAAAAAGA/5JGXmDribSI/s320/Tierra+Del+Fuego+022.jpg" /></a>Jeudi 17 décembre
72km
Rio Grande
10°/18°/16° Ensoleillé et un petit vent de dos
</span></strong>Plusieurs cyclistes nous avaient conseillé le Club Nautico pour camper et on a bien fait de les écouter. Si l'endroit n'est pas des plus beaux, il est quand même situé à l'embouchure du Rio Grande et bien aménagé par Willie, notre sympathique hôte. On y a rencontré Adi et Emmanuel, un couple de motards suisses plutôt malchanceux(ils en sont à leur troisième tentative de voyage ici après deux accidents...). Pour fêter le début de leur troisième voyage Emmanuel a acheté un agneau tandis qu'un voyageur français pêchait deux truites et nous voilà invités à un asado partagé avec les campeurs et des argentins du coin. Vraiment, ce fût une excellente soirée.
<strong><span style="color:#006600;">Vendredi 18 décembre
113km
Tolhuin
14°/14°/? Nuageux avec éclaircies et une grosse averse le matin, pluie ce soir. Venteux
</span></strong>On avait décidé de venir à Tolhuin en deux étapes mais comme le vent soufflait bien en notre faveur, on a tout fait d'un coup. Sur la route, on a rencontré Juan, un cycliste espagnol fatigué et affamé. On lui a donc donné quelques vivres pour tenter de boucler les 48km (contre le vent) le séparant de Rio Grande. Il a pour but d'aller jusqu'en Alaska mais il ne savait pas que le vent soufflait presque toujours dans cette direction en Patagonie et qu'il y faisait froid...
On savait par d'autres cyclistes que le propriétaire de la Panaderia La Union à Tolhuin (connue dans toute la Tierra del Fuego) est un cyclo et loge gratuitement les voyageurs vélo dans une petite pièce entre cuisine et réserve. On a aussi eu droit à un repas avec du pain tout frais en prime!
<strong><span style="color:#006600;">Samedi 19 décembre
59km
Paso Garibaldi (à 54km d'Ushuaïa)
12°/16°/7° Nuageux avec légères averses et léger vent de dos.
</span></strong>Nous avons pris notre petit déjeuner à la Panaderia. Nous y avons rencontré le proprio, qui n'a pas eu l'air le moins du monde intéressé par notre voyage. C'est un comble pour quelqu'un qui est accueille les voyageurs comme nous. Malgré notre grasse matinée (8h30!), j'ai eu un coup de barre et quand nous nous sommes arrêté pour manger, nous avons monté notre bâche pour nous protéger de la fine pluie et nous offrir une bonne sieste.
Nous retrouvons les cimes enneigées et les vallées encaissées et boisées que nous avions déjà connues sur la Carretera Autral; après les centaines de kilomètres de plaines désertiques des derniers jours, c'est vraiment très agréable.
Ce soir, nous avons trouvé un bon spot juste après le Paso Garibaldi (qui ne culmine qu'à 400m)que nous avons gravi sans peine grâce au vent.. Nous commencerons donc notre journée de demain par une descente de 7km en guise d'échauffement. Ensuite, Ushuaïa. </div><div>
</div><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5417705937280945186" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/Sy-O2IEnzCI/AAAAAAAAAGI/1InAXSkb1-4/s320/Tierra+Del+Fuego+053.jpg" />
<strong><span style="color:#006600;">Dimanche 20 décembre
53km
Ushuaïa
7°/16°/17° Ensoleillé et léger vent de face
</span><span style="font-family:times new roman;color:#ff0000;">USHUAÏA</span><span style="color:#ff0000;">!</span></strong> <strong><span style="color:#cc0000;">On y est!</span></strong> Le soleil et un dénivelé négatif nous ont rendu la route facile. Même si un léger vent de face était là pour nous rappeler que ce voyage ne fût pas une sinécure...
Après avoir sacrifié à la photo souvenir à l'entrée de la ville, nous nous sommes rendu au camping (Del Andino) d'où nous jouissons d'une vue sur Ushuaïa, le Canal Beagle (nom du bateau sur lequel navigua Darwin lors de son tour du monde) et les montagnes chiliennes situées...juste en face! Eh oui, on est au bout du monde mais en fait il y a encore une grande île et derrière ces îles, le Cap Horn (situé sur une petite île).
On a fêté ça dans un ''Tenedor Libre'' où l'on s'est gavé de viandes grillées succulentes à volonté et d'un buffet bien garni pour seulement une dizaine d'euros par personne. Rien que pour ça on y reviendrait...
Nous avons devant nous une semaine pour profiter de la région et découvrir le Parc National Tierra del Fuego. Mais demain c'est repos et entretien vélo car les vitesses donnent des signes de fatigue et il m'est presque impossible de monter une ''vraie'' côte sans dérailler... </div></div>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-91156266055994658132009-12-15T03:09:00.003+01:002009-12-15T03:37:56.900+01:00Puerto Natales à Punta Arenas - 271km (1943km)<div>
<a href="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SybzlV4vfMI/AAAAAAAAAFQ/eqx1waO0tWQ/s1600-h/DSC_0648.JPG"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5415283424815447234" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SybzlV4vfMI/AAAAAAAAAFQ/eqx1waO0tWQ/s320/DSC_0648.JPG" /></a>
<p><strong><span style="color:#006600;">Jeudi 10 décembre
Puerto Natales
Pluie puis soleil
</span></strong>Nous profitons de notre journée de repos pour consulter nos mails et remettre à jour notre blog. A midi on s'offre un repas dans un petit resto fréquenté par les chiliens où nous mangeons copieusement pour trois fois rien. Ce qui contraste avec les restaurants pour touristes de la rue voisine...
Nous étions seuls au camping hier mais ce soir il est complet. Nous y faisons la connaissance de Damien, un cycliste argentin qui descend lui aussi jusqu'à Ushuaïa. Je passe une partie de la soirée avec lui et un voyageur Vénézuélien qui a fait un périple de 13000km à travers l'Amérique du Sud il y a quatre ans. Mon espagnol s'améliore car comprendre un argentin qui parle façon TGV et un vénézuélien qui avale la moitié de ses syllabes, c'est pas évident et pourtant, j'y arrivais.
<p>
<strong><span style="color:#006600;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/Syb0Q12PLDI/AAAAAAAAAFY/BGdSHU8IjhI/s1600-h/DSC_0655.JPG"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5415284172129250354" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/Syb0Q12PLDI/AAAAAAAAAFY/BGdSHU8IjhI/s320/DSC_0655.JPG" /></a>Vendredi 11 décembre
124km
Ruta 9 (20km après Morro Chico)
Nuageux et averses
</span></strong>Nous partons avec du retard car nous ne trouvons plus nos couverts. Probablement égarés lors de notre vaisselle. Nous devons donc attendre l'ouverture des magasins pour nous en procurer d'autres.
Nous sommes suivi par quatre chiens dès notre sortie de Puerto Natales. Très gentils, mais au bout de huit kilomètres, notre affection pour les chiens atteint ses limites et nous décidons de les <a href="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/Syb1Lz6TV1I/AAAAAAAAAFg/zEIPXLe29xo/s1600-h/DSC_0663.JPG"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5415285185221711698" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/Syb1Lz6TV1I/AAAAAAAAAFg/zEIPXLe29xo/s320/DSC_0663.JPG" /></a>chasser. On a aussi pensé tester leur endurance et battre le record de nos amis les Simon'Swiss qui se sont trimbalés un chien pendant 35km...Pour une autre fois peut-être. A notre pause lunch nous voyons arriver Damien, l'argentin et nous comprenons assez vite qu'il a l'intention de nous tenir compagnie jusqu'à Punta Arenas (250km). Pas méchant le gars mais il est du genre pas causant, calque sa vitesse sur la notre en restant dans nos roues et ne s'arrête que si on le fait...Honnêtement, lui ou les chiens...Bref, arrivé à Morro Chico et étant donné le peu de vent,nous décidons de continuer quelques kilomètres afin d'anticiper le vent de demain. Pas de chance, la seule aire de camping possible était à la sortie du village. Nous avons donc encore parcouru une vingtaine de kilomètres avant de trouver un spot possible. Entre temps, Damien a pris un peu d'avance et nous l'avons perdu. Snif, snif...</p><p align="left"> </p>
<strong><span style="color:#006600;">Samedi 12 décembre
83km
Gobernador Philipi
12°/20°/12° Ensoleillé et venteux.
</span></strong>Peu de vent au réveil. Je me vois contraint de changer mon pneu avant car un gonflement apparaît sur un de ses flancs. Je vais pouvoir mettre à l'épreuve mon gros pneu VTT acheté il y a quelques semaines à Coyhaïque... Après une petite pause sur la terrasse d'un petit café à Villa Tehuelches, il se lève. Heureusement, principalement de dos. Nous faisons donc facilement la route à travers ce paysage où nous apercevons de temps à autre des ñandu ou choique(sortes d'autruches), des guanacos(sorte de lama) et des renards. Nous campons à trois mètres d'un lac, Angélique a même revêtu son maillot de bain, mais elle n'ira pas plus loin que les genoux...
Nous avons retrouvé nos couverts; rangés dans un sac de vêtements! <img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5415286227404147122" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/Syb2IeV9SbI/AAAAAAAAAFo/aXCksowFqe4/s320/DSC_0675.JPG" />
<p></p>
<strong><span style="color:#006600;">Dimanche 13 décembre
50km
Punta Arenas
14° au lever. Nuageux puis ensoleillé et léger vent froid.
</span></strong>C'est au bord de l'eau que nous prenons notre petit déjeuner. Il fait bon et ça promet une journée agréable. Pas de chance, le léger vent qui se lève (de face)vient du Sud-Est et qu'y a-t'il au Sud-Est? L'Antartique. Et c'est froid l'Antartique...En plus, mes allergies se réveillent. Pourtant la végétation n'a pas vraiment changé depuis ces derniers jours.
Bref, nous arrivons à Punta Arenas(plus de 100.000 hab. Quand même) en ce dimanche d'élections présidentielles et donc, tout est fermé. On tourne en rond un bon moment avant de dénicher une petite gargote juste à côté du marché au poissons.
Nous passerons la nuit à l'hostal Indepandancia; pas cher, convivial et très international.
<p></p>
<strong><span style="color:#006600;">Lundi 14 décembre
14km
Punta Arenas
+/- 20° ensoleillé
</span></strong>Bonne surprise ce matin. On s'attendait à un petit déjeuner minimal vu le prix démocratique de l'hostal et s'est tout le contraire. Yogourt, céréales, omelette, pain, beurre et confiture. Le tout servi par Eduardo, notre hôte qui se fait même un devoir de laver nos assiettes. Du jamais vu depuis notre arrivée en Amérique du sud; en général c'est, au mieux, pain, beurre et un semblant de confiture...
Punta Arenas possède une zone franche. On a été y faire un tour, et tout est vraiment très très bon marché, notamment les vêtements outdoor.
J'avais repéré un magasin de vélo sur internet, pleins de marques, du matériel et enfin l'occasion pour moi d'acheter un nouveau pneu. Cruelle désillusion, le magasin est tout petit et en fait de pneus, ils n'ont qu'une marque et que du ''gros''VTT. J'essaierai donc à Buenos Aires.
Angélique nous a concocté un bon petit repas ce soir et nous terminons cette journée de repos par un glace dans le centre ville. </div>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-25377925241778799092009-12-13T19:46:00.004+01:002009-12-15T03:49:49.562+01:00Mais c'est quoi la Patagonie?!<a href="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/Syb5LZaS3rI/AAAAAAAAAFw/2_d0X8OjzgM/s1600-h/Chile+350.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5415289576154652338" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/Syb5LZaS3rI/AAAAAAAAAFw/2_d0X8OjzgM/s320/Chile+350.jpg" /></a>
<p><em>Voilà 45 jours que nous vadrouillons en Patagonie. Après la pluie de la première étape, ce qui me fait peur cette fois, c'est le vent. Contrairement à notre analyse, le vent ne venait pas du NW mais du SW, du moins la partie de El Calafate à Puerto Natales. Moi qui pensais que j'aurais facile et qui ne comprenais pas pourquoi tant de cycliste faisaient le voyage du sud vers le nord!. Nous sommes aujourd'hui à 50km de Punta Arenas et cela fait deux jours que le vent nous est favorable. En fait, depuis que nous sommes sortis de la Carretera Austral, je me sens en vacances. Il ne pleut plus ou très peu et le soleil est au rendez-vous.</em></p>
<em>Pluie ou vent? Lequel est le pire? Question que je me pose quasi tous les jours. Le vent fort est fatigant pour plusieurs raisons: d'abord l'effort physique: en côte, on ne pousse que sur les jambes et à la limite sur les bras; on sait qu'après chaque montée il y a une descente alors qu'avec le vent, c'est tout le corps qui travaille; le haut du corps doit contrecarrer le vent et ce, sans phase de repos. Il y a le bruit incessant aux oreilles, qui tape sur les nerfs: je ressens la même fatigue qu'avec le bruit des voitures. Le pire avec le vent, même s'il est favorable, c'est qu'il est difficile de trouver un endroit où s'abriter pour manger et surtout camper. A choisir entre un vent fort de dos ou rien, je préfère le calme même si il me faudra deux fois plus de temps pour parcourir une distance. La pluie ne pose qu'un problème de confort. Si on a le bon équipement cela passe, mais ce n'est pas amusant. Il faut trouver un abri pour manger ou mettre notre bâche. Je crois que le pire concernant la pluie, c'est de se dire qu'on va dans l'hémisphère sud pour échapper à l'hiver belge et on se tape quand même son temps pourri. </em>
<p></p>
<em>J'ai du mal à appréhender les chiliens de cette région. Les seuls chiliens que je connaissent en Belgique (Pato, Jose et une ancienne copine de classe) sont des gens ouverts, généreux et sympathiques. Ceux que nous rencontrons ici, sont tout le contraire du moins dans les hospedaje et commerces. Je trouve fatigant de devoir à chaque fois marchander notre logement, de me méfier de la monnaie rendue. Pour les hospedaje, on a compris: juste après la négociation on doit payer sinon le lendemain ils te réclament à nouveau plus ( le dernier cas fut à Puerto Natales, le gars me dit un prix et lorsque Didier paye le lendemain il lui demande le quart en plus). Ils jouent sur le fait que nous ne parlons ou ne comprenons pas bien. Le sens de l'hospitalité me déçoit. Si quelqu'un t'invite chez lui, il faut être sûr qu'il ne va pas réclamer de l'argent après. Bref, il faut toujours être sur ses gardes.
Pour les paysages, je pense sincèrement que nous avons choisi le meilleur itinéraire. Beaucoup de cyclistes restent sur la Ruta 40, route qui traverse la Pampa, alors que notre trajet offre une diversité de paysage. Du coups, j'ai adoré la partie désolée, désertique entre El calafate et Puerto Natales (270km) (partie argentine): c'est magique de camper dans cette immensité (mais pas amusant de devoir s'abriter du vent). La partie Puerto Natales à Punta Arena (245km) quant à elle, n'a aucun intérêt. </em>
<p></p>
<em>Nous sommes étonnés d'avancer aussi vite et de pouvoir faire autant de kilomètre par jour (70km de moyenne). Nous avons trop de jours d'avance (une semaine) et essayerons de les utiliser judicieusement. </em>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-81657915945602004502009-12-10T19:09:00.004+01:002009-12-13T19:43:17.199+01:00Parc National de Torres del Payne<a href="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SyE9CLwfl-I/AAAAAAAAAFI/gZdcfeNwKQg/s1600-h/Patagonie+075.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5413675334801266658" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SyE9CLwfl-I/AAAAAAAAAFI/gZdcfeNwKQg/s320/Patagonie+075.jpg" /></a>
<div><div><p><strong><span style="color:#006600;">Samedi 5 décembre
27km
Puerto Natales
Nuageux ce matin puis ensoleillé.
</span></strong>Nous voici donc à Puerto Natales, une petite ville très sympa. Nous commençons par aller boire un café et un chocolat dans un ''café-bookstore'' puis nous allons nous installer à l'Estrellita del Sur, une hospedaje très bien chauffée, avec petit déjeuner et pas chère (en fait, la moins chère de notre voyage). Le propriétaire nous propose également d'aller acheter les billets de bus pour le Parc National. C'est intéressant car nous payons moins cher que le prix normal indiqué sur les billets!
De plus, ils ont pris en charge notre lessive pour une somme modique.
En ville nous croisons Hanno, un cycliste allemand au même vélo jaune que nous et, comme moi, avec des sacs rouges. Il nous rejoint à l'hospedaje et nous passons la soirée au resto ensemble.
Nous avons loué un sac à dos pour les trois jours de randonnées et, celui-ci une fois rempli, je me rend compte de tout ce que supporte mon pauvre vélo...Aïe,aïe.
Bon, il est minuit. Dodo car demain on se lève tôt(ouais, comme d'habitude en fait) et la journée sera dure...</p><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5413673379408489122" border="0" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SyE7QXWhqqI/AAAAAAAAAE4/ebhUvGJWejY/s320/Chile+377.jpg" />
<strong><span style="color:#006600;">Dimanche 6 décembre
Torres del Payne (Camp Los Gardas)
Ensoleillé
</span></strong>Premier jour de rando. Nous campons sur une aire gratuite située au dessus du glacier; on a pu profiter d'une superbe vue sur celui-ci. Le soleil descendant donnait du relief aux crevasses et aux montagnes de l'arrière plan. Magnifique.
Heureusement que la récompense visuelle est là car cette journée fût rude. Des heures de marche sur un terrain très accidenté avec un sac à dos fort chargé et pas vraiment de bonne qualité...Et comme en plus, marche plus sac à dos c'est pas vraiment mon truc, j'étais facilement irritable...
<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5413674256808037170" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SyE8Db64SzI/AAAAAAAAAFA/LbQpj2oJMBk/s320/Chile+386.jpg" /> <p></p>
<strong><span style="color:#006600;">Lundi 7 décembre
Torres del Payne (camp Italiano)
Ensoleillé
</span></strong>Superbe temps pour notre second jour. On a fait le trajet inverse d'hier plus deux heures pour se rendre au camp Italiano qui sera notre base pour la rando de demain. On s'est rendu compte que l'on avance plus vite que tout le monde. Pourtant on ne force pas. Nous qui pensions être de mauvais marcheurs...Evidemment, des années de course à pieds et déjà plus d' un mois de vélo dans les jambes, ça aide.
Ce soir on a pris notre repas sur des rochers au bord d'un torrent au pied d'une montagne, m élange de falaises noires et de glace blanche aux reflets bleus.</p>
<strong><span style="color:#006600;">Mardi 8 décembre
Torres del Payne (Camp Italiano)
Ensoleillé
</span></strong>La chance est toujours avec nous; le temps est encore au ciel bleu! Nous avons effectué la randonnée d'aujourd'hui avec une chouette impression de légèreté puisque nous revenons au campement ce soir. On a été jusqu'au bout de la Valle de los Francés. Marche assez difficile; je n'ose imaginer ça avec un gros sac bien chargé...
Arrivés au bout du sentier, nous avons tenté de continué mais un passage de neige a eu raison d'Angélique. Elle s'est enfoncée d'un mètre dans la neige et comme mous étions en short et qu'en plus elle n'aime pas cette matière blanche et mouillée, on a rebroussé chemin. Dommage car la vue là haut promettait d'être belle. On s'est donc consolé en se reposant au soleil sur un promontoire rocheux (pendant une heure et demi quand même!) avant d'entamer la descente.
Au campement, j'ai encore lézardé sous les derniers rayons de soleil pendant qu'Angel s'activait, s'activait, mais à quoi? Je n'ai toujours pas compris, mais elle avait la bougeotte...
Ce soir on a retrouvé Hanno qui avait emmené du vin avec lui en prévision de ce soir. On a donc partagé cela au bord de notre torrent avec un couple de français.</p>
<strong><span style="color:#006600;">Mercredi 9 décembre
Puerto Natales.
Nuageux avec éclaircies
</span></strong>Nos deux dernières heures de marche vers l'embarcadère se font facilement. Une bonne douche puis le bataeu et le bus nous ramènent à Puerto Natales. Nous récupérons nos affaires et nous nous installons au camping. Au programme ce soir: ripaille! Apéro au pisco sour, puis, désolé pour les végétariens, barbecue avec chorizo, côtes d'agneau, côtes de boeuf (on a acheté près de deux kilos de viande!) et pommes de terres. Quel délice! Tout ça pour à peu près 10€!!!</p> </div><div><em>"Budget PN Torre del Payne: bus: 15000 (20€)(A/R), Bateau:18000 (24€)(A/R), Entrée: 15000 (20€)"</em></div></div>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-46254067972070671242009-12-10T18:45:00.004+01:002009-12-10T19:08:59.565+01:00El Calafate à Puerto Natales - 249km<div><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5413669394544033794" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SyE3oakzgAI/AAAAAAAAAEo/Iat4FyolvuY/s320/Patagonie+070.jpg" />
<p><strong><span style="color:#006600;">Lundi 30 novembre
El Calafate
5°/15°/11° Nuageux avec de larges éclaircies et venteux
</span></strong>Une journée de repos. J'en ai profité pour réparer une de mes chaussures qui se décompose. Comme elle est sensée être imperméable, c'est important...
Une journée de repos ponctuée par un asado (barbecue en argentin) au camping; une bonne pièce de boeuf, chorizo et patates. Miam, miam!</p>
<strong><span style="color:#006600;">Mardi 1 décembre
87km
Sur la Ruta 40
</span><span style="color:#006600;">5°/8°/8° Nuageux avec averse de grêle/neige et ensoleillé le soir. Très venteux</span></strong>
40km facile et puis une ascension d'une bonne dizaine de kilomètres, heureusement aidés par le vent. Ensuite, la route tourne et le vent glacial ne nous aide plus mais alors là plus du tout. De face, de côté et en rafales...On est obligé de se protéger complètement le visage à cause du froid et de la neige/grêle qui nous tombe dessus.
On décide de s'arrêter juste à côté de la route, protégé du vent par un pont. Il faut savoir que les rares petits ponts sont les seuls endroits où on peut trouver un endroit abrité dans ces paysages désertiques. <img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5413670421693484738" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SyE4kNAUTsI/AAAAAAAAAEw/9HHu8so43wM/s320/Chile+348.jpg" />
<p></p>
<strong><span style="color:#006600;">Mercredi 2 décembre
64km dont 54km de piste
Sur la Ruta 40
-5°/8°/15° Soleil tôt puis nuages et à nouveau ensoleillé en fin d'après-midi.
</span></strong>On a décidé de se lever tôt pour devancer le lever du vent. Résultat: -5°(0° dans la tente) mais au moins le soleil nous réchauffe un peu. On a la chance de croiser des choïque, cousins des émeus et des autruches.
Au début de la piste, nous faisons le plein d'eau dans la seule bâtisse sur notre chemin. L'occupant nous reproche de ne pas être venu y passer le nuit, mais nous ne savions pas que cette maison était là...
Le vent ne se lève que vers 11h, mais évidemment, il devient de plus en plus fort et de face. Nous nous arrêtons pendant une heure l'après-midi car Angélique est fatiguée. Une petite sieste dans son sac de couchage s'impose.
A une douzaine de kilomètres de notre objectif(l'asphalte et une station service située sur la jonction des Ruta 40 et 7) nous décidons de poser la tente à l'abri du vent derrière un talus car nous sommes crevés. Il faut dire que rouler dans le désert est une belle expérience, mais avec le vent, le froid et la fatigue, ça n'est pas une sinécure. Installés dans la tente chauffée par le soleil, on a l'impression d'être (enfin) en été...
<p></p>
<strong><span style="color:#006600;">Jeudi 3 décembre
40km dont 19km de piste
Cancha Carrera
9°/16°/12° Ensoleillé avec passages nuageux
</span></strong>Le vent n'est pas tombé cette nuit et s'est en luttant contre lui que nous accomplissons les 13 km qui nous séparent de l'asphalte. Nous passons plus d'une heure à déguster des biscuits du café et du jus de pomme dans la petite maisonnette servant de station service.
Nous mettons ensuite cap à l'ouest; pile face au vent...Notre allure est comprise entre 5km/h et 9km/h(dans les descentes...).
Après 20km de ce purgatoire (et une rafale m'ayant fait faire demi tour!). Un automobiliste s'arrête pour nous proposer de nous prendre avec lui. Pour nous c'est OK, évidemment, mais nous lui faisons remarquer qu'il faudrait quand même changer son pneu dégonflé. A cause du vent, il n'avait rien remarqué. Nous chargeons donc tout notre bazar sur...un agneau prêt pour le barbecue qui se trouvait dans le coffre. Dans sa bonté, notre chauffeur veut nous rapprocher de Puerto Natales et omet de nous déposer à l'embranchement de la route menant au Chili. Pas grave, un demi tour plus loin, nous y voilà. Nous faisons 6km sur cette piste et décidons de camper avant la frontière afin de manger tout ce que les douaniers chiliens nous confisqueraient. En effet, les légumes,fruits, fruits secs, viandes et peut être d'autres choses ne peuvent entrer au Chili pour des questions de contamination.
<strong><span style="color:#006600;">
<p></p>Vendredi 4 décembre
58km dont 18km de piste
Sur la Ruta 9
11°/16°/14° Ensoleillé et toujours fort venteux...
</span></strong>Une bonne demie heure d'attente à la douane argentine (un autocar est arrivé avant nous, ça fait du monde...), 7km contre le vent et nous voilà à nouveau au Chili. Nous prenons la route du Parc National Torres del Payne mais, après deux kilomètres, nous sommes obligés de faire demi tour car le vent est vraiment trop fort. Nous décidons donc de rejoindre Puerto Natales et d'en faire notre camp de base; nous irons à Torres Del Payne en bus. C'est un peu dur moralement d'en être aussi près et de ne pouvoir y aller à vélo. Et ce d'autant plus que le vent se met à jouer avec nos pieds en nous montrant qu'il peut aussi venir du sud, où se trouve Puerto Natales. Heureusement, il est moins fort et on peu rouler plus ou moins normalement.
Nous nous sommes arrêté à 20 bornes de la ville et nous avons planté la tente entre des bosquets pour nous protéger du vent.
Sur la route, nous avons pu observer le vol majestueux des condors et des aigles à la recherche de leurs proies. </div>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-43409410199622090412009-11-30T16:30:00.005+01:002009-11-30T16:51:42.909+01:00De El Chalten à El Calafate: le PN de Los Glaciares<div><a href="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SxPoldumqZI/AAAAAAAAAEY/QbJiuywLRVM/s1600/Chile+326.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5409923307735001490" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SxPoldumqZI/AAAAAAAAAEY/QbJiuywLRVM/s320/Chile+326.jpg" /></a>
<div>
<p><strong><span style="color:#006600;">Mardi 24 novembre au Dimanche 29 novembre</span></strong></p>
<li>L'industrie du tourisme se sent à plein nez et pour une bonne raison. Les paysages tranchent avec la pampa argentinienne et les argentins mettent les moyens pour exploiter les glaciers.</li>
<li>Tout d'abord, il y a El Chalten, la mecque des randos. Je n'ai jamais vu autant de magasins spécialisés et autant d'agences de guides de montagne. Ici, l'entrée du PN est gratuite et pourtant c'est ici que démarre les plus belles randos qui varient de 1h à 6 jours. A faire absolument: l'expédition de 6 nuits sur le glacier « Hielo Continental ». Nos Simon'Swiss le font en ce moment sans guide vu qu'ils ont eu de l'expérience en Suisse. On les envie car ils passeront 3 nuits sur le glacier (un jour pour y arriver et deux pour y revenir). J'espère que la météo est favorable. Pour nous, cette rando est trop longue. On l'aurait fait si on ne passait qu'une nuit au milieu du glacier.</li>
<li>On recommande trois trails qui durent 3 à 4h aller: Laguna Torre où on arrive à deux pas du Glacier Torre (celui que nous avons fait), Loma Del Pliegue Tumbado pour une grimpette jusqu'à 1500m pour une vue splendide panoramique sur la région (le vent était trop fort ce jour là) et Laguna de Los Tres pour une vue sur le Mt Fitz Roy (nous avions eu une vue extraordinaire aussi du Laguna del Desierto en venant du Chile).</li>
<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5409924620793213602" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SxPpx5QE8qI/AAAAAAAAAEg/Drmf4y84qmw/s320/Chile+222.jpg" />
<li>Après deux jours complets à El Chalten, nous avons repris là route pour El Calafate en short sous un vent de dos inouï. On s'est dit: nous allons pulvériser notre record de distance est « rouler » 225km en un jour. Pour dire, nous avons fait 93km en 3h sous un paysage du Far West!! Mais arrivé à la bifurcation pour El Calafate impossible de faire un mètre. Seule solution, l'auto stop: j'ai à peine fait signe qu'une camionnette s'arrête. Le trajet passe par un désert de dunes et de poussière. Nous arrivons donc avec un jour d'avance à destination et on va dans un Parrilla Libre pour manger à volonté de la viande. Miam!. El Calafate est une ville fait de magasins de souvenir et de sable. Elle est bruyante contrairement à El Chalten. Par contre, les amoureux des oiseaux pourrons prendre de belle photos notamment de Flamands Roses. Nous avons trouvé une camping dans le jardin de l' Hospidaje Jorgito. On n'est que trois et c'est tout mignon.</li>
<li>Nous profitons de la journée du lendemain pour nous renseigner sur un raccourci (de 200km) pour aller au PN de Torre del Paine après la visite du glacier Perito Merino Sur notre carte Rough Guide est indiqué une piste (pour cavalier et randonneur) qui prolonge la route 15 au Lago Roca et qui va à la frontière chilienne. A cette frontière, la piste devient une plus grande praticable en voiture. Cette itinéraire nous ferait passer par un cordon montagneux « Cordon de Los Cristales ». Au bureau du PN, on nous dit qu'il faut passer par une agence car c'est une piste de cavalier, à l'agence on nous dit que c'est tout simplement interdit à cause du fait qu'il n'y a pas de poste frontalier et on devient donc clandestin. Finalement, nous allons à la gendarmerie. Il est possible d'obtenir une autorisation de passage mais cela prendrait plusieurs jours; de plus, les conditions climatiques étant le passage du col est déconseillé en novembre et décembre à cause de la neige et finalement, la « piste » de cavalier est impraticable. Si on avait fait le tour dans le sens contraire, il était possible de traverser la frontière.
Donc, nous n'avons pas le choix: nous devrons traverser la pampa et revenir sur El Calafate après la visite au Perito Merino.</li>
<img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5409922296793524162" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SxPnqnrX58I/AAAAAAAAAEQ/pukuH4G3H6E/s320/Chile+227.jpg" />
<li>Il nous faut un jour et 80km dont la moitier avec le vent de face (10km/h sur du plat macadamisé) pour y arriver. A 32km de la destination, nous passons par l'entrée payante du parc (trois fois plus cher pour les étrangers (80$Ar). Nous avons un doute que nous puissions camper dans le parc et en effet; ce n'est plus possible. Didier insiste et fait comprendre qu'à vélo, nous n'avons pas d'autre choix. Finalement, on nous fait une fleur. Le garde du parc nous demande néanmoins que dès 8h du mat' on enlève notre tente afin d'éviter des conflits avec les touristes jaloux. Nous passons donc la nuit en face du Glacier Perito Moreno, classé patrimoine mondial de l'Humanité sous les bruits de ses craquements qui ressemble à des explosions. Nous voyons les « aiguilles » de glace bleu du glacier très clairement et de temps en temps un pan de glace glisse dans le lac.</li>
<li>Au niveau climat dans le PN, il fait quand même plus froid qu'à El Calafate et il pleuvine de temps en temps (mais rien avoir avec la Patagonie chilienne)
Au retour sur El Calafate, on rencontre deux voyageurs argentins, et nous ne manquons pas de les tuyauter.Le vent est mien fort qu'hier mais suffisant pour nous pousser rapidement vers le village...chouette alors!</li></div></div>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-39170224759050141052009-11-27T21:41:00.009+01:002009-12-13T20:28:48.536+01:00La Carretera Austral<a href="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SxA7_7KOqiI/AAAAAAAAADw/AgZKuN953zA/s1600/Chile+152.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 133px; DISPLAY: block; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5408889121870359074" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SxA7_7KOqiI/AAAAAAAAADw/AgZKuN953zA/s200/Chile+152.jpg" /></a>
<div><span style="color:#663333;"><strong>L'avis de la meuf'</strong>
</span><em>«La première partie de notre voyage est terminée et je dit ...ouf! Ma première impression de cette route qui va de Chaiten à Villa O'Higgins porte les mots de dur; que cela soit physiquement mais surtout moralement.
Quoiqu'il en soit, faire la Patagonie chilienne ne s'improvise pas. Cette région est pauvre: pauvre de soleil: il pleuvait quasi tous les jours en novembre, pauvre au niveau habitation: il n'y a aucun savoir faire: les maisons sont construites comme des bidonvilles: il y a une perte énergétique effarante. Les gens font avec ce qu'ils ont et se chauffent et cuisent au bois. Nous passions la plupart de nos nuits dans des Hospedaje et il fallait choisir celle dont la cheminée fumait et demander la chambre avec la buse de cheminée; pauvre au niveau culinaire: moi qui m'imaginais manger tous les jours au resto, on choisissait finalement de faire notre popote nous-même ( pas très varié non plus). Cela fut aussi dur au niveau du terrain car sur 1000km nous avons eu 700km de pistes: la piste n'était pas techniquement difficile mais demandait toute notre attention car elle penchait et nous devions zigzaguer entre les pierrailles. Dur aussi au point de vue contact avec les gens car ils sont très réservés bien que nous recevions pas mal d'encouragement.
Par contre, le paysage fut enchanteur et varié. Pas un moment, je ne me suis ennuyée. C'est un paysage à l'état brut, non exploité ou mis en évidence touristiquement. Contrairement à ce que l'on peut penser, il faut voyager avec une tente car plus on avance vers Villa O'Higgins, moins il y a des villages et donc pas de B&B. Ne compter pas non plus sur des campings aménagés, il faudra faire du camping sauvage et la difficulté est de trouver un terrain non clotûré: cela vous amène à faire plus de kilomètres que prévus.
Je ressort de cette aventure psychologiquement plus forte car ce ne fut pas un voyage de tout repos et facile. C'est un itinéraire fait pour ceux qui aiment les challenges.»</em>
<div><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 133px; DISPLAY: block; HEIGHT: 200px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5408888574630359778" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SxA7gEiC8uI/AAAAAAAAADo/BYcaq_Fms7o/s200/Chile+151.jpg" />
<p><span style="color:#000066;"><strong>L'avis du mec</strong> </span>
<em>«Pluie, neige, vent, cailloux, boue, froid et quand même un tout petit peu de soleil...Je m'attendais à des conditions parfois un peu dures, mais pas à ça! Quelle expérience!
Plus de 1000km sur cette sacrée Carretera Austral et bizarrement je n'en retiens que les 700km de pistes...Des pistes parfois caillouteuses, parfois boueuses, des côtes abruptes, mais heureusement aussi parfois roulantes. Chaque voiture qui nous croise ou nous dépasse, c'est le coup de klaxon d'encouragement assuré. Le regard parfois incrédule des chiliens et les aboiements des chiens errants (mais pas agressifs) nous accompagnent tout au long de la route. Cette route longeant des clôtures sur des dizaines de kilomètres et tout ça pour quelques vaches qui se trouvent d'ailleurs des deux côtés de ces clôtures...
Et puis il y a les villages, souvent très rustiques aux maisons qui semblent éphémères tant la qualité de construction s'apparente à du bricolage. Il y a aussi nos rencontres avec ces gens qui patiemment discutent avec nous malgré nos pauvres notions d'espagnols.
En fait, plus on avance vers la fin de ce cul-de-sac(Villa O'Higgins), plus j'ai l'impression de me diriger vers le bout du monde.
Heureusement, la beauté et la variété des paysages traversés justifie pleinement ces efforts; montagnes enneigées, lacs, vallées encaissées ou plaines d'arbres morts sont autant de raisons d'aller voir plus loin.
Au risque de paraître prétentieux, parcourir cette route n'est pas donné à tout le monde, il faut une bonne condition physique, un moral en béton et un bon équipement. J'ai en plus de ça, eu la chance de partager ces moments avec une partenaire exceptionnelle qui est pour beaucoup dans la réussite de cette première partie de voyage.»</em>
<blockquote></blockquote>
<p></p></div></div>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-3068597960718120522009-11-27T21:11:00.008+01:002009-11-30T16:30:16.959+01:00Passage frontalier (sans piste) Villa 0'Higgins à El Chalten (87km)<a href="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SxPkXg5UYKI/AAAAAAAAAEI/EQ9RreibeRg/s1600/Chile+313.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 213px; DISPLAY: block; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5409918670020567202" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SxPkXg5UYKI/AAAAAAAAAEI/EQ9RreibeRg/s320/Chile+313.jpg" /></a> <div><div><p><strong><span style="color:#006600;">Vendredi 20 novembre
7km de piste
Villa O'Higgins
5°/12°/10° Pluie et beaucoup de vent
</span></strong>Nous voici au bout du chemin, enfin, de celui-ci! 1067 km parcourus, 1031 km sur la Carretera Austral dont 736 km de pistes. O'Higgins, curieux nom pour une bourgade chilienne n'est-ce pas? En fait, Bernardo O'Higgins d'origine galloise fût le premier président du pays en 1817.
Nous retrouvons Simon et Simone avec qui nous prendrons le bateau demain pour Candelario Mansilla où commencera un sentier nous menant vers l'Argentine (par le Lago del Desierto). Nous savons que ce sentier est impraticable pour les vélos sur une longueur de 7km, nous devrons les porter ainsi que nos bagages. De nombreux aller-retours en perspective. Il y a dix jours, toute cette zone était encore enneigée. Hé oui, l'aventure commence...</p><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 213px; DISPLAY: block; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5409916428609327890" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SxPiVC_PExI/AAAAAAAAAD4/TMeUJ8MXrvI/s320/Chile+316.jpg" />
<p><strong><span style="color:#006600;">Samedi 21 novembre
12km de piste
Sur la piste...
5°/10°/4° Beaucoup de vent le matin, mais avec de belles éclaircies et le soir: pluie, grêle et neige...
</span></strong>Le bateau est parti à 14h30 au lieu de 8h30. Pour cause de mauvais temps probablement. Tant mieux car la traversée sur ce lac bleu turquoise était très agréable. A part peut-être les effluves de diesel du moteur.
Arrivés à Candelario Mansilla vers 17h30, nous décidons de nous mettre en route immédiatement en compagnie des Simon'swiss. Passage à la douane chilienne et c'est parti pour la grimpette. Et quelle grimpette! Une piste caillouteuse et fort raide m'oblige pour la première fois en plus de 12000km de voyages à vélo à pousser ma monture. Et ce n'est qu'un début! Nous parcourons 5 km en 1h30 et décidons de planter nos tentes car le temps se gâte à nouveau.
Nous passons une partie de la soirée en compagnie de nos amis suisses dans leur tente autour de quelques biscuits et d'un bon chocolat chaud qui nous fait le plus grand bien car depuis que le soleil est couché, il ne fait plus que 2° et la neige est de la partie...</p><p>
</p><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 320px; DISPLAY: block; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5409917038286850226" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SxPi4iNryLI/AAAAAAAAAEA/ojcO8yovDr0/s320/Chile+324.jpg" />
<p><strong><span style="color:#006600;">Dimanche 22 novembre
19km de piste et de sentier
Lago Del Desierto (Argentine)
3°/10°(mais 24° au soleil et à l'abri du vent)/5° Neige et grêle le matin puis nuageux et enfin ensoleillé.
</span></strong>Voilà, c'est fait! Nous sommes passé par ce satané sentier que j'avais repéré depuis des mois, c'était un incontournable de notre voyage en Patagonie.
Nous avons commencé par terminer l'ascension entamée hier; juste quelques centaines de mètres assez durs puis sur un plateau plus ou moins vallonné, nous rejoignons l'Argentine (au bout de 12km). Surprenant, ce grand panneau ''Bienvenidos a la Republica Argentina'' perdu au milieu de la forêt. Instantanément, la piste se transforme en petit sentier non praticable à vélo. C'est parti pour 7km de passages boueux, de gués, de côtes abruptes, d'arbres morts et de grosses pierres. On pousse, on tire le vélo de l'un et puis on recommence avec le vélo de l'autre...Le comble, c'est qu'on a choisi cet itinéraire en toute connaissance de cause. Une galère? Même pas car heureusement pour nous, le temps est au beau fixe. Et puis, au détour d'une énième ornière boueuse, la récompense qui surgit subitement; une vue splendide sur le Lago Del Desierto et dans le prolongement de celui-ci, le Mont Fitz Roy et ses 3400m de pics vertigineux trônant dans un beau ciel bleu. Après être passé à la douane, nous passons quelques heures au soleil à nous reposer en compagnie des Simon'swiss avant de prendre le bateau pour le début de notre parcours argentin. Nous passons la nuit dans un petit parc équipé de tables et de barbecue. Vive les saucisses grillées!
</p><p><strong><span style="color:#006600;">Lundi 23 novembre
39km dont 36 de piste
El Chalten
-2°/15°/? Ciel bleu et un léger vent(froid) dans le dos
</span></strong>Nous nous sommes réveillés dans un environnement tout blanc de givre. Il fait -2° ce matin mais il a dû faire bien plus froid cette nuit car l'eau est gelée dans nos bouteilles...Après un bon petit déjeuner, nous prenons la route pour évoluer dans un paysage tout à fait différent du Chili; tout est plus aride ici. Nous pouvons observer une dizaine de flamants roses dans un lac ainsi que des cygnes à col noir.
Quel contraste! Nous voici arrivés dans ce qui est en quelque sorte la ville soeur de Villa O'Higgins, même surface et même nombre d'habitants. La comparaison s'arrête là, des rues goudronnées, des bâtiments bien construits, des restos et des hôtels partout et plein de touristes...Même la petite superette du coin nous semblait une caverne d'Ali Baba...Il faut dire que El Chalten est la base de départ de nombreuses randonnées, trekking sur le glacier et des cordées partant à l'assaut des monts Fitz Roy et Cerro Torre.
Ce soir, nous avons décidé d'aller fêter la fin de la Carretera Austral autour d'une pizza en compagnie de nos amis suisses. Nous n'y sommes jamais arrivé; un apero mousseux et saucisson au camping et puis, sur le chemin de la pizzeria, un bar appartenant à un couple ayant fait Alaska-Ushuaïa à vélo nous a semblé être un bon endroit pour un second apéritif... On nous a offert des plateaux de charcuteries et fromages pendant que nous dégustions les bières ou les vins d'argentine...Et c'est finalement repus et joyeux que nous rentrons au camping sous un ciel étoilé et par des températures agréables qui contrastent avec le gel de la nuit passée.</p>
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dyP3LOsNGzT1UdzAt7VVLush8g-IA-gMZF_Q6AlMOUrZBBipZTRZlSVuCXaoZyrYGyxcasynQM6zrpKPOFH' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe></div></div>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-42631803917326419362009-11-21T02:43:00.005+01:002009-11-21T03:14:29.563+01:00Combien cela coûte?<p><strong><span style="color:#006600;">Transports:</span></strong>
<strong>Avion</strong>:</p>
<p>Air France pour Santiago: vélo gratuit sur base du « Piece concept »: deux
bagages de moins de 23kg</p>
<p>KLM de Lima: on a droit à un seul bagage et un supplément unique de 80€ si la
pièce ne dépasse pas 30kg</p>
<p><strong>Métro</strong>: 800clp par trajet</p>
<p><strong>Trajet en bus Santiago-Pueto Montt</strong>: faire son shopping car c'est du simple au double</p>
<p>Turbus: 29000 en semi-camas</p>
<p>Pullman: 24000 en semi-camas mais pas possible de mettre le vélo</p>
<p>Condor: 15000 en semi-camas</p>
<p>Le chauffeur peut vous demander un extra pour le vélo; A négocier. Nous on a donné volontier 2000$cl/vélo qui représente 10% du prix du trajet (14h de route).</p>
<p><strong>Ferry:</strong></p>
<p>Ferry Puerto Montt à Chaiten: 16000clp + 9000clp pour un vélo (prix étranger)</p>
<p>Ferry Villa 0'Higgins – PN Los Glaciares: 2 ferry à prendre: 40,000 (2h30 de
trajet/ 1 par semaine jusqu'au 15 décembre sinon 3 jusque février) + 18,000
(lago en Argentine)</p>
<p><strong><span style="color:#006600;">Nuit en auberge:</span></strong><p>/
<p><strong>Santiago</strong> (quartier Bellavista): La Chimba: chambre double à 18,000clp (prix internet sinon 20,000clp)</p>
<p>Hors saison: il faut toujours négocier les prix: lit dans habitation basic:
5000clp avec pdj. Le plus souvent vous trouverez en basse saison des prix autour de 7000$cl pour un logement moyen.</p>
<p><strong>Coihaique</strong>: prix demandé 7000clp négocier à 5000clp sans pdj(Hospidaje Veronica)</p>
<p><strong>Cochrane</strong>: Hospidaje 5000$cl sans pdj</p>
<p><strong>Villa O'Higgins</strong>: 6000$cl sans pdj</p>
<p><strong><span style="color:#006600;">Camping:</span></strong></p>
<p>parc national conaf: 1000clp p/p + 3500 l'emplacement (avec douche chaude)</p>
<p>camping privé: prix demandé 3500clp p/p négocier à 3000clp</p>
<p>Il est préférable de faire du camping sauvage ou de loger en Hospidaje car le prix du camping n'est pas interessant et peu courant.</p>
<p><strong><span style="color:#006600;">Nourriture</span></strong>:</p>
<p>Lunch 3 services: prix moyen 4000clp sinon un seul plat 2500clp</p>
<p>Le soir: 5000clp le plat</p>
<p>Pain: environ 1000 clp/kg</p>
<p>Empanadas: 800$cl.</p>
<p><strong><span style="color:#006600;">Où faire ses courses sur la Carreteral Austral?</span></strong></p>
<p><strong>Grand supermarché</strong> à Puerto Montt et Cohaique (pour faire le plein de l'essentiel et vous faire plaisir)</p>
<p><strong>Petit supermarché</strong> à Cochrane (pour les denrées de base (comprenant des fruits et légumes)</p>
<p><strong>Epiceries</strong> dans tous les villages. Vous pourrez y acheter de quoi faire votre lunch. Attention: il n'y a rien à El Malten ni à Pto Yungay. A Puerto Bertrand, nous avons dû acheter notre pain chez un particulier. A l'épicerie, les produits frais étaient douteux (fromage dans le congélateur, et frigo non branché). A Villa O'Higgins, vous trouverez plusieurs épiceries pour terminer votre route vers El Chalten (Argentine)Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-27439803927584128232009-11-21T02:39:00.001+01:002009-11-21T17:00:39.031+01:00Que manger en camping?<strong><span style="color:#660000;">Nos repas types</span></strong>
<p>Hé oui, on a besoin de carburant pour avancer. On doit parfois faire des réserves pour plusieurs jours, on essaye donc de remplir nos sacs à provisions de manière à pouvoir manger en suffisance et, dans la mesure du possible, convenablement. On trouve toujours un petit peu de place pour se faire plaisir également.
Voici donc de quoi se constitue notre ordinaire:</p>
<p><strong><span style="color:#ff6600;">Petit déjeuner:
</span></strong>Porridge avec des raisins secs et du sucre(et parfois des bananes), café pour Angel et parfois lait(en poudre) chaud ou Nesquik pour Didier. Le porridge est facile à préparer, bon marché et ne prends pas beaucoup de place. Il nous ''cale'' pour une bonne partie de la matinée. Si on ne roule pas, c'est plutôt pain, confiture, choco.</p>
<p><strong><span style="color:#000099;">Déjeuner:
</span></strong>Pain, fromage et charcuterie accompagnée de tomates ou concombre. Parfois une boite de sardines vient remplacer tout ça...
Quand on ne peut pas se procurer de pain, une soupe en sachet mélangée à quelques pâtes font l'affaire. Nos ''tartines'' ne sont peut-être pas les meilleures rations énergétiques possibles, mais nous aimons le pain. Alors...</p>
<p><strong><span style="color:#ff6600;">Souper:</span></strong>
Pâtes(c'est ce qu'on préfère), riz(plutôt rare car demande un long temps de cuisson), semoule ou purée. Accompagné en général de saucisses(type Francfort) ou de conserves de poisson que l'on peut garder quelques jours dans nos sacoches, de vraie saucisse ou d'un vrai morceau de viande si on est proche d'une ville. On a toujours un peu de sauce tomate ou une sauce en sachet pour égayer tout ça. Dans la mesure du possible, on essaye également d'avoir un légume mais on doit parfois se contenter d'une boîte de conserve.</p>
<p><strong><span style="color:#006600;">Nos extras:</span></strong>
-Après deux heures de route, nous prenons un petit snack. Et là, sans conteste, c'est le Snickers qui arrive en tête du hit-parade; c'est bon et nourrissant. Malheureusement, on en trouve pas partout et on doit parfois se contenter de produits locaux avec plus ou moins de bonheur.</p>
<p>-L'après-midi, on fait une petite halte biscuits style cookies.</p>
<p>-De temps en temps un petit apéro(surtout après une grosse journée); cacahuètes avec ou sans raisins secs ou chips. Une bière pour Angel et un Coca ou un jus pour Didier. Il nous arrive même de nous payer une petite bouteille de pisco sour...</p>
<p>-Le soir, parfois quelques cookies et si on en a, un morceau de chocolat noir.
</p>
<p>On achète parfois quelque chose en chemin comme une empenadas. On s'offre parfois également un repas dans un petit resto pour goûter aux spécialités locales et nous faire plaisir.</p>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-86561156736978804282009-11-21T00:08:00.007+01:002009-11-21T17:11:01.448+01:00Cochrane à Villa O'Higgins - 232km (1036km)<P><div><div><a href="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/Swcw35uWI1I/AAAAAAAAADE/hB94r-uHffg/s1600/Chile+166.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5406343614627717970" border="0" alt="" src="http://3.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/Swcw35uWI1I/AAAAAAAAADE/hB94r-uHffg/s320/Chile+166.jpg" /></a> <strong><span style="color:#006600;">Dimanche 15 novembre
Cochrane
20° Ensoleillé puis averses en fin de journée.
</span></strong></p><p>Une vraie journée de repos. Il faut dire que c'était fête à la discothèque du village jusqu'à passé quatre heure du matin et que la discothèque se situe pas loin de l'hospedaje. Et comme les chiliens ne sont pas les rois de l'isolation (ni thermique, ni sonore.)... En plus, il y a des chiens partout et ils aiment bien aboyer dès qu'un quidam passe à proximité...Surtout en plein milieu de la nuit.
Bref, on a bien dormi ce matin. On s'est baladé dans le village et l'après-midi, on est allé voir le rodeo. Expérience intéressante, deux cavaliers tentant de maitriser une vachette uniquement à l'aide de leurs chevaux. Par contre, pour les faire entrer dans l'arène, il n'y vont pas de main morte.</p>
<p><strong><span style="color:#006600;">Lundi 16 novembre
56km de piste
Au milieu de nulle-part
12° Pluie
</span></strong></p><p>Départ tardif, vers 11h et sous la pluie. Celle-ci ne nous a abandonné un court instant que pour monter notre tente dans une clairière (merci quand même).
Les paysages avaient l'air intéressants, surtout quand la route surplombait un canyon, mais le climat et l'état de la piste (une espèce de tôle ondulée) imposaient que l'on se concentre surtout sur notre trajectoire...Un avantage sur cette route, maximum une dizaine de voitures rencontrées en une journée. Hé oui, dans moins de 200km, c'est un cul-de-sac...Mais bon, on a une solution, patience.
Angel a de nouveau les pieds mouillés, cette fois, c'en est bien fini de l'étanchéité de son sur-pantalon...</p>
<p><strong><span style="color:#006600;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/Swcxul7ORuI/AAAAAAAAADM/eqpesUwMVTA/s1600/Chile+184.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5406344554205824738" border="0" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/Swcxul7ORuI/AAAAAAAAADM/eqpesUwMVTA/s320/Chile+184.jpg" /></a>Mardi 17 novembre
73km de piste
Puerto Yungay
13°/19°/? Nuageux puis ensoleillé et pluie
</span></strong></p><p>Il a plut toute la nuit mais ce matin nous partons au sec. La piste est en meilleur état qu'hier et nous avançons relativement bien. En fin de parcours, nous montons de 400m en 5km. Nous avons alors, du bord de cette piste tracée à flanc de montagne des vues magnifiques sur un large rio sinuant entre de grands arbres. Le tout sur un fond de montagnes enneigées...
La descente vers Puerto Yungay se fait sous la pluie et stupeur, il n'y a rien ici! Heureusement, la seule personne rencontrée nous offre l'hospitalité pour la nuit. Francisco nous apprends qu'à part lui et son aide Geraldo, seulement six autres personnes occupent ce village...Heureusement qu'on a fait le plein de nourriture à Cochrane. On passe une bonne soirée avec nos hôtes qui nous font découvrir le mate traditionnel bu dans une calebasse avec une paille de métal. C'est chaud, un peu amer et ça rappelle le sorgho... A 23h, le générateur alimentant le village en électricité se coupera, vite, trouver nos lampes frontales.</p>
<p><span style="color:#006600;"><strong>Mercredi 18 novembre.
48km de piste
Au milieu de nulle part...
12°/17°/13° Ensoleillé et averses en fin de journée
</strong></span></p><p>Le mate a empêché Angélique de dormir convenablement (ce que le café n'a jamais réussi...). Nous avons attendu l'heure d'embarquer sur le ferry dans la petite baraque du port, bien chauffée à notre intention par un Francisco toujours aussi sympathique. Là où il l'est devenu un peu moins, c'est quand il nous a demandé de payer notre nuit! Bonjour l'hospitalité. En plus, il demandais aussi cher qu'un hospedaje. Quand je pense qu'angélique ne s'est pas lavé les cheveux pour ne pas gaspiller trop d'eau chaude et a bu son propre café pour ne pas trop profiter...Enfin, on a pas discuté, après tout on a passé une bonne soirée.
Après 45min de traversée, on attaque les derniers 100km de la Carretera Austral. Facile et roulante au début, la piste commence à s'élever dans des lacets biens pentus et comme le temps est au soleil, on a vraiment chaud. Et c'est dans l'une de ces côtes que nous''fêtons''notre millième kilomètre. Nous croisons un cycliste allemand avec qui nous parlons assez longtemps. Du coup, malgré le peu de kilomètres parcourus, il est quand même 18h30 quand nous posons notre tente juste à temps pour s'abriter de la deuxième averse de la journée.
On a traversé de beaux paysages (hé oui, encore) mais on a du mal à apprécier; je pense que nous sommes tout deux fatigués par les efforts consentis ces deux dernières semaines. Il faudra baisser le rythme.</p>
<p><strong><span style="color:#006600;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SwcyZJtyr_I/AAAAAAAAADU/Rp491Ps1eHQ/s1600/Chile+203.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5406345285367672818" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SwcyZJtyr_I/AAAAAAAAADU/Rp491Ps1eHQ/s320/Chile+203.jpg" /></a>Jeudi 19 novembre
48km de piste
6km avant Villa O'Higgins
6°/17°/14° Nuageux avec quelques éclaircies
</span></strong></p><p>On a baissé le rythme; seulement 48 bornes sur une piste facile. On a l'impression d'être récompensés des efforts fournis. Non seulement la piste est facile, mais les paysages reposants; l'eau des lacs est calme, les montagnes d'une blancheur immaculée tranchent avec les forêts que nous traversons et il n'y a presque pas de voiture. On s'est donc arrêté à 6km avant d'arriver à la ville afin de profiter de cette quiétude au bord du rio Mayer</p>
<p><strong><span style="color:#006600;">Vendredi 20 novembre
7km de piste
Villa O'Higgins
5°/12°/ 10°, pluie et vent fort
</span></strong></p><p>Nous voici au bout du chemin, enfin, de celui-ci! 1067 km parcourus, 1031 km sur la Carretera Austral dont 736 km de pistes. O'Higgins, curieux nom pour une bourgade chilienne n'est-ce pas? En fait, Bernardo O'Higgins d'origine galloise fût le premier président du pays en 1817.
Nous retrouvons Simon et Simone avec qui nous prendrons le bateau demain pour Candelario Mansilla où commencera un sentier nous menant vers l'Argentine (par le Lago del Desierto). Nous savons que ce sentier est impraticable pour les vélos sur une longueur de 7km, nous devrons les porter ainsi que nos bagages. De nombreux aller-retours en perspective. Il y a dix jours, toute cette zone était encore enneigée. Hé oui, l'aventure commence... </p></div></div>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1943437505934544397.post-60662021627549191112009-11-20T23:59:00.009+01:002009-11-21T01:01:49.082+01:00Coyhaique à Cochrane - 355km<div>
<div><div><div><strong><span style="color:#006600;">Lundi 9 novembre
Coyhaique
Nuageux avec belles éclaircies et venteux
</span></strong>Nous nous sommes offerts une journée de repos dans cette charmante petite ville (40000 habitants). J'en ai profité pour acheter un pneu. <a href="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SwctgIST2lI/AAAAAAAAAC8/ZNQSHOIGHMM/s1600/Chile+122.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5406339907684915794" border="0" alt="" src="http://1.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SwctgIST2lI/AAAAAAAAAC8/ZNQSHOIGHMM/s320/Chile+122.jpg" /></a>Je continuerai cependant avec le Schwalbe abimé car la qualité du nouveau m'a l'air plus que mauvaise...
On a pratiqué notre espagnol à l'hospedaje avec un jeune gars de Puyuguapi. Il étais très intéressé par notre matériel car il envisage aussi de faire la Carretera Austral à vélo.
On a eu les renseignements pour les ferry à prendre à Villa O'Higgins et c'est une drôle de surprise; la somme à débourser pour les deux traversées (trois heures au total) s'élèvera à plus ou moins 80€ par personne! Presque aussi cher que notre vol Ushuaïa-Buenos Aires...
<strong><span style="color:#006600;">Mardi 10 novembre.
65km
Parc National Cerro Castillo
</span></strong>10°/10°/7° Nuageux avec de larges éclaircies et beaucoup de vent
On ne voulait rouler qu'une quarantaine de kilomètres, mais ce fût trop facile. En effet, le vent patagonien nous a bien poussé, Excepté les quatre derniers kilomètres qui furent abominables.... De plus, impossible de trouver un endroit non clôturé pour poser notre tente. Du coup, nous avons poussé jusqu'au camping du PN Cerro Castillo (à 1014m d'altitude), officiellement fermé mais où nous nous sommes quand même installés en compagnie de nos deux suisses que nous voyons chaque jour depuis Puyuguapi. Table, abri et bbq. Je pense qu'on refera du camping dans les parcs nationaux.
<strong><span style="color:#006600;">Mercredi 11 novembre
51km dont 12km de piste
11km après Villa Cerro Castillo
5°/15°/10° Ensoleillé avec passages nuageux
</span></strong>Le vent de face! Toute la journée! Avec en point d'orgue, les derniers kilomètres sur la piste et des rafales de vents à renverser un éléphant! Il était parfois impossible d'avancer; on a mis deux heures pour faire 8 km!
Ceci dit, la route fût superbe; elle louvoyait entre des montagnes enneigées pour nous mener au point le plus haut de la Carretera Austral (1105m). Une belle descente plus tard, nous voici dans une vallée tout aussi belle. Nous passons Villa Cerro Castillo et continuons jusqu'à un camping car après avoir mangé la poussière de la piste, nous avons bien besoin d'une bonne douche. Comme nous y arrivons tôt, j'en profite pour tester la technique du renforcement du pneu à l'aide d'une bouteille en plastique; un petit morceau posé à l'endroit de la déchirure devrait soulager le pneu de la pression exercée par la chambre à air.
On nous annonce 3000 pesos par personne, puis sous prétexte d'avoir occupé la salle commune, nous devrions payer un total de 10000 pesos. On refuse et on va donc aller cuisiner dans la tente. On y tellement bien dans le fond...
<strong><span style="color:#006600;">Jeudi 12 novembre
76km de piste
Bahia Murta
15°/?/10° Ensoleillé puis de plus en plus de nuages pour finir sous la pluie...
</span></strong>Le soleil n'aura pas été présent bien longtemps, à la mi-journée nous avons dû nous abriter dans une chapelle pour manger (merci San Sebastian). Le vent nous a embêté sur la mauvaise piste du début, mais la deuxième partie du parcours fût roulante et avec vent favorable.
Nous nous sommes arrêté 4km avant la ville pour camper le long de la rivière.
<strong><span style="color:#006600;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SwcqcDJyzwI/AAAAAAAAACs/LjVTJSRGzp8/s1600/Chile+140.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5406336539052658434" border="0" alt="" src="http://4.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SwcqcDJyzwI/AAAAAAAAACs/LjVTJSRGzp8/s320/Chile+140.jpg" /></a>Vendredi 13 novembre
80km de piste
El Maiten (15km avant)
10°/17°/15° Ensoleillé
</span></strong>Probablement la plus belle journée de notre voyage jusqu'à présent, tant au niveau climatique que pour les paysages. Les vues sur le Lac General Carrera et ses eaux bleues ainsi que sur les montagnes environnantes son vraiment magnifiques. Ce soir on a planté la tente en bordure du lac.
On a pris la décision de passer par Via O'Higgins, malgré le prix démentiel des ferry car le détour par l'Agentine nous aurait fait faire plus de 600km dans la Pampa au milieu de nulle part...
Pour la première fois, nous avons croisé des cyclistes; un anglais et un canadien qui remontent jusqu'au ...Canada!
<strong><span style="color:#006600;">Samedi 14 novembre
83km de piste
Cochrane
10°/17°/17° Ensoleillé et un peu de pluie l'après-midi
</span></strong><a href="http://2.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SwcrZ2c177I/AAAAAAAAAC0/of-xaoxyMFM/s1600/Chile+146.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 213px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5406337600794783666" border="0" alt="" src="http://2.bp.blogspot.com/_aSt0jLa2xRQ/SwcrZ2c177I/AAAAAAAAAC0/of-xaoxyMFM/s320/Chile+146.jpg" /></a>Un bon réveil sous le soleil. Nous prenons notre p'tit dej au bord du lac. La route fût longue jusqu'à Cochrane; belle mais très très vallonnée, des lacs puis le long du Rio Baker dont les eaux étaient d'un bleu exceptionnel. On avait déjà osé le short hier après-midi, aujourd'hui c'était short et t-shirt une bonne partie de la journée.
En chiffre ça donne 11h de route, dont 6H15 sur le vélo à une moyenne de11km/h. Pas moyen de trouver un endroit pour camper, tout est clôturé. Enfin, à 20h30 nous posons nos sacs à la Sureña, une hospedaje tenue par une charmante petite vieille. Il était temps, on en avait marre... </div></div></div></div>Angéliquehttp://www.blogger.com/profile/12832064939875912725noreply@blogger.com